vendredi 23 mai 2008

La régularité.

Il m'est encore difficile d'être à mon écoute 24h sur 24! Pourtant ça commence toujours bien, je parviens, à présent à écouter mes sensations 2 ou 3 jours d'affilées. C'est déjà pas mal quand on sait d'où je suis partie!
Mais il faut toujours qu'il y ait un grain de sable qui fiche en l'air la belle machine. Tout se passe bien jusqu'au moment où vlan! je n'y arrive plus et là, il me faut 2 ou 3 jours pour redresser la barre.

Le côté positif : je parviens tout de même à me réguler plusieurs jours d'affilées (même si ça n'est que 2 ou 3) et lorsque je serais plus régulière je pourrais enfin miser sur une perte.

Côté perte, je ne sais pas trop où j'en suis, je ne me pèse plus en ce moment et ça me convient très bien. Je pense que je maintiens mon poids grâce aux quelques jours sans couac. Et je ne peux m'empêcher de me dire que si je ne merdais pas les jours suivants, ma perte pourrait être significative!

Peut-être, finalement, que c'est encore trop dure pour moi d'être raisonnable sur une semaine. Je tombe toujours dans la digression, c'est plus fort que moi . Mais l'excès fait partie de ma vie!
Je suis excessive en tout! J'aime la vie, la bouffe, les délires... et les lâchages des vendredi-samedi-dimanche font partis de moi!
Suis-je prête à abandonner mes bouffes-plaisir pour perdre quelques kilos. Peut-être pas encore finalement. Il faut que je reconnaisse que j'aime les moments d'insouciances, il faut juste que je les canalise un peu mieux et ce sera à coup sûr tout bénéfice pour moi!

Finalement, je me dis que je ne m'en sors pas si mal! Du lundi au mercredi : je gère bien, c'est déjà un énorme pas puisque auparavant je galèrais chaque jour!

xxxx

jeudi 15 mai 2008


J'ai fait un truc de dingue aujourd'hui, j'ai pris rendez-vous pour un massage corporel! Je ne me serais jamais crue capable d'un truc pareil! Moi qui ai du mal à accepter mon corps et mes rondeurs (même s'il y a de gros progrès, avant, je me haïssais) j'ai franchi le pas.

Je veux enfin prendre conscience de mon corps, de mes formes et du plaisir qu'il peut m'apporter. Je veux connaître le bonheur, une petite heure et oublier l'apesanteur. Ressortir légère et zen!


Depuis 12 ans, je ne suis qu'une maman et j'ai oublié la femme en moi. Maintenant, je veux aussi penser à moi sans culpabiliser. Je sais qu'il y a du boulot, j'ai tellement occulté ce rôle de femme pour n'être qu'une mère et qu'une épouse. Mais je sens qu'il est temps que je franchisse le pas et que je reprenne ma vie en main. La méthode d'auto-régulation m'a ouvert à la vie, l'envie de renaître tel un papillon après avoir été une vilaine chenille. Bon, là c'est un peu ambitieux mais je ne veux plus être obsédée par la minceur, mon poids, ma balance (que j'ai viré au fond du placard pour ne plus être tentée de la sortir). Je sais que ma rédemption ne viendra que par l'acceptation de ce corps avec lequel je vis depuis de longues années. Rien ne sert d'attendre la minceur pour commencer à prendre soin de soi et à s'aimer sinon dans 12 ans, je serais toujours au même point, à attendre que mes enfants n'aient plus besoin de moi.
Je veux renaître maintenant, vivre enfin ma vie, celle d'une femme heureuse et bien dans sa peau! Je ne crois pas que ce soit trop ambitieux : juste un peu d'amour de soi.
Biz

jeudi 8 mai 2008

La révélation.


Cette semaine, j'ai eu une révélation! J'aime le saucisson!
ça a été une véritable surprise tant je m'étais persuadée que je détestais cela.
Lors de mes périodes de régime, c'était ma seule satisfaction : je parvenais à éliminer le saucisson de mon alimentation sans aucun effort puisque je ne l'aimais pas!
Et puis, en début de semaine, en coupant une rondelle pour mon fils, je me suis surprise à en goûter mais sans aucune conviction et j'ai aimé!
Je n'en étais pas tout à fait sûre alors j'ai dû m'y replonger une seconde fois, histoire de m'assurer que mon palais ne m'avait pas trompé! Et pour la 2e fois, j'y ai pris du plaisir.
Alors bien sûr ma 1ère rencontre avec le saucisson c'est un peu terminé en excès mais depuis j'en mange 2 ou 3 rondelles (selon la taille) midi et soir et ça se passe de mieux en mieux.
Je vais enfin pouvoir profiter du choix des étalages car en France, c'est un peu comme le camembert, il y en a de toute sorte!

La mémoire dans la peau.

En lisant le blog "courrier" de vertige (anti-régime), j'ai réfléchi à cette question : "doit-on faire un régime avant de commencer l'anti-régime?".

J'ai déjà posté une réponse hier soir. Et cette question m'a faite réfléchir plus longuement. J'en suis venue à être persuadée que le corps a une mémoire.
Il se souvient de toutes les maltraitances qu'on lui a infligé lors de tous ces régimes imbéciles. Sinon, il lâcherait du lest dès qu'on diminuerait les quantités alors qu'au contraire, il continue pendant plusieurs mois à stocker en prévision d'éventuelles famines.
Car il a perdu toute confiance en nous et on peut le comprendre, vu qu'au 1er rayon de soleil, on se précipite sur ces fichues magasines féminins pour y trouver le dernier régime en date!

Le dernier régime car si l'on suit celui de l'année dernière qui nous a fait perdre 2 kg en 2 mois et non en 2 semaines, il ne se laissera pas faire (il nous connaît bien!!) et n'en abandonnera qu'1 seul, cette fois-ci.
Donc, comme nous sommes plus intelligente que lui (du moins, c'est ce que nous croyons), on change à chaque de saison de méthode pour le prendre au dépourvu!

Mais n'avez-vous pas remarqué que c'est toujours lui qui a le dernier mot!! Lorsque vous êtes enfin bien dans vos fringues, après vous êtes frustrée durant des semaines entières, il réveille son fameux appétit et vous voilà prise de fringale et vous reprenez illico presto tout les kilos que vous avez si difficilement et douloureusement perdu, avec, même, un petit cadeau en plus!

Alors cessons de prendre notre corps pour un demeuré! C'est toujours lui qui gagne!

Prenons-le à contre-pied : changeons de tactique et cajolons enfin celui avec qui nous allons devoir cohabiter jusqu'à la fin de nos jour!
Pourquoi lui faire la guerre et le maltraiter, le faire souffrir, l'affamer alors qu'il est notre meilleur allié!
Seriez-vous gentille avec votre tortionnaire? Ou passeriez-vous votre temps à le combattre?

Cessons enfin toutes ces idées belliqueuses et laissons-le nous guider. Lui seul connaît nos besoins. Faisons-lui entièrement confiance et il nous le rendra bien!

mercredi 7 mai 2008

En lisant les messages d'un site consacré à zermati, je me suis rendue compte que la plupart des filles suivaient la méthode comme un régime. Elles parlent de leur poids et de leur prise ou perte à chaque ligne. Elles prient pour perdre quelques kilos en 1 ou 2 semaines (à part un régime, quelle méthode pourrait accomplir cet exploit) et espèrent au fond d'elles-même que le miracle existe : perdre du poids en mangeant de tout!

Je crois que la question est plus complexe. Je reste persuadée que notre façon de manger est étroitement liée à notre passé, notre histoire et que, même, si on naît tous régulateur, avec les années, notre comportement change.

Par exemple, en ce qui me concerne, ma mère n'a jamais su me dire je t'aime et elle me le montrait (son amour) en cuisinant des gâteaux, crêpes...tout ce que les enfants aiment.
Si elle avait réussi à me dire je t'aime par des mots et non de la nourriture, je n'aurais certainement pas cet attachement pour la cuisine et surtout les gâteaux et autres mets sucrés.

Lorsque nous tombions, elle ne savait pas nous consoler par des câlins, elle nous donnait une friandise et aujourd'hui, lorsque mon coeur souffre, je ne sais le regonfler qu'avec une bonne glace bien crémeuse.

Notre alimentation est liée à notre histoire et tant qu'on ne fera pas la démarche du souvenir et de la libération, on aura beau tenter zermati, on ne sortira pas de la restriction. Ou alors, un temps et au 1er problème, on s'effondrera et les kilos reviendront aussi vite.

Et non, zermati n'est pas un régime et si vous partez du principe qu'il vous fera maigrir sans effort, vous faites fausse route car le jour où vous délogerez les monstres de votre placard, il vous faudra beaucoup de courage pour les affronter et c'est seulement à ce moment-là que vous vous libérerez de l'emprise de la nourriture. Sans cela, vous vous battrez toute votre vie contre des moulins à vent!

Overdose de gras.

Le week-end dernier, j'ai fait une overdose de gras : barbecue (poitrine de porc, côtelettes...) + pommes de terre sautées, gâteaux à la crème... bref que des bonnes choses qui m'ont pesé sur l'estomac durant 2 jours : résultat je me suis jetée sur les légumes et le poisson, chose qui ne m'étais pas arrivée depuis longtemps!

Je dois dire que ça fait quelques semaines que je me régule correctement et je crois que mon corps avait oublié mes anciennes orgies de gras et de sucré et il n'a pas supporté ce retour en arrière.

Comme quoi, tout excès est néfaste et il vaut mieux apprendre à s'écouter (à mi-repas, je me sentais déjà trop lourde mais j'ai poursuivi en me forçant).
Je suis tout de même heureuse d'être capable de reprendre ma régulation sans même penser faire une diète draconienne pour effacer cet excès.
Et tout en laissant mon organisme me guider vers ce qui le tentait, j'ai ainsi réussi à "soigner" mon estomac sans pour autant me frustrer.

Laissons nous guider et tout se passera bien!