mercredi 26 mars 2008

L'importance du petit-déjeuner!

Tout le monde connaît l'expression : le matin, mangez comme un roi, le midi comme un prince et le soir comme un pauvre.

Et c'est vrai que le petit-déjeuner est primordial. Pour plusieurs raisons :
-Lorsqu'on sort d'un régime restrictif (ce qui est mon cas), notre organisme n'a plus du tout confiance en nous. Il est devenu extrêmement méfiant. Vous avez voulu le berner durant des mois entiers, lui avez fait connaître la pire des horreurs : la famine! C'est quand même incroyable, dans une société d'abondance alimentaire, de s'affamer pour perdre quelques grammes. Alors, tout bien réfléchi, on comprend mieux qu'il l'ait mauvaise et veuille se venger!

-Si on ne mange pas le matin, on entre dans la "restriction cognitive" et on termine la soirée, le nez dans le pot de nutella. C'est l'effet pervers du "sautage" de petit déjeuner.

Alors, comment éviter que notre corps nous punisse pour nos erreurs passées?

Tout simplement en mangeant le matin!
Alors pour celles qui n'ont jamais faim, c'est la 1ère bouchée la plus difficile, puis au fil des jours, on s'habitue et l'appétit s'affirme.

Il ne faut surtout pas avoir peur de manger. Vous ne maigrirez jamais en "jeûnant" le matin! Tout au contraire, vous risquez de compulser tout au long de la journée et plus encore le soir.

Pour ma part, j'ai donc retrouvé le plaisir de manger le matin, tantôt des tartines beurrées avec de la confiture, tantôt de belles tranches de pain aux noix avec un succulent chèvre frais.
Tous les goûts sont dans la nature, il faut juste laisser aller ses envies, les écouter et les respecter.
Avec l'appétit, est revenue la régulation. Mes journées me paraissent moins longues, je languis moins mes repas, je m'offre des pauses, parfois même vers 11h, juste quelques noisettes ou pistaches, question de patienter sereinement jusqu'à l'heure du repas. Car plus on mange, moins on compulse.
Alors, il n'est bien évidemment pas question de se bâfrer! Je parle là de manger à sa faim, de se laisser guider par son corps et ce qu'il vous dicte. Lui seul connaît les quantités qu'il vous faudra pour être rassasié. Pas vos yeux, ni vos habitudes.
Servez-vous et écoutez-le! Il ne vous restera qu'à vous arrêter quand il vous enverra le signal de satiété.

Cela, j'ai mis du temps à le comprendre et ça n'est qu'avec l'expérience que je l'ai complètement intégré!

Alors, osez tenter l'expérience et votre corps vous le rendra bien!

samedi 22 mars 2008

A 10 kilos du bonheur!

Je viens de terminer le livre de Danielle Bourque : "A 10 kilos du bonheur" et je peux vous dire qu'il a fini de me convaincre que j'employais la bonne méthode.

Ce livre est un véritable plébiscite de l'autorégulation naturelle. L'auteur nous prouve par A+B que se restreindre et se frustrer toute sa vie en suivant des régimes ne menait qu'à l'échec!

Si un jour, l'une de vous lit ce message, je lui recommande vivement de se précipiter dans la 1ère librairie venue et de s'offrir cet hymne à l'amour de soi, de son corps...avec ses rondeurs!

Nous ne serons jamais tous minces et beaux comme dans les films américains! C'est de la pure fiction! Comme il y en a qui sont nés petit ou laid, il y en aura qui devront s'accepter avec leurs rondeurs.
Mais les rondeurs ne sont pas une fatalité! Si depuis, des années, vous vous débattez contre cette société basée sur un modèle esthétique totalement illusoire, vous en serez récompensés et revaloriseraient votre image corporelle en acceptant de lutter contre tout préjugé!

Cessons ces obsessions du poids et de la balance!
Cessons de croire que nous manquons de volonté au moindre écart!
Cessons de prendre le moindre écart pour une rechute et une lutte perdue!
Cessons de nous affamer!
Cessons de martyriser notre corps!

Affichons nos rondeurs avec fierté!
Acceptons nos rondeurs comme nous avons accepté nos défauts physiques (petite taille, nez tordu...).
Libérons-nous définitivement de ces dictatures de la minceur!

Cessons tout régime et réapprenons le plaisir de manger!

Oui, cessons de martyriser notre corps avec ces régimes pervers! Nous y gagnerons bien plus à lui faire confiance! Lui, qui nous supporte depuis la naissance et qui nous connaît bien mieux que tous ces diététiciens qui ne recherchent que le côté financier de notre détresse!

Et je profite de la commémoration de mai 68 pour brandir le poing et crier haut et fort :

-Luttons contre ce fléau moderne qu'est la guerre des kilos!

PS : j'ai finalement décidé de ne plus me peser le soir, je trouvais ma démarche particulièrement sordide. Je vous dirais, honnêtement, si je résiste et si cela m'apporte du soulagement.

vendredi 21 mars 2008

La pesée!!!!

Ce matin, j'ai craqué, je me suis pesée! Verdict après 21 jours de tentative de régulation naturelle : 56.700 soit -0.600!

Alors, certaines pourraient dire que ça n'est pas énorme, voir même (extrêmement) décevant et moi, je vous répondrais : c'est géniaaaaaaaaaaaaal!!!!

Vous vous répondez compte, j'ai perdu du poids en mangeant du cassoulet, de la pizza, des bonnes pommes de terre sautées, du chocolat, des crêpes au nutella... toutes ces bonnes choses dont je m'étais privée durant des mois voir des années.

Alors, sincèrement, je vous laisse vos régimes restrictifs qui vous font certes, perdre 3 kg en 10 jours mais vous en font reprendre 5 kg en 15! Ceux qui ne nous autorisent que de la viande et du poisson en vous interdisant tous les fruits ou qui vous autorisent les fruits mais vous interdisent les féculents!

Là, rien est interdit, tout est autorisé! Je mange quand j'ai faim, j'arrête dès la satiété! Qu'y a-t-il de plus agréables dans la vie?

En tout cas, je suis définitivement conquise par cette méthode même si elle n'est pas la plus facile à appliquer, contrairement à ce que l'on croit. Là, il n'y a pas de limite, pas de barrière, pas de tuteur. On est lâché dans la nature avec pour seule béquille nos sensations (qui ne sont pas toujours évidente à définir!). Nous sommes enfin considérées comme des adultes capable de gérer notre alimentation, nos émotions. On ne nous infantilise plus avec des injonctions, des obligations et surtout des réprimandes (si on a osé mangé 1 minuscule bout de chocolat). Moi j'ai envie d'assumer mes écarts, mes excès et être fière d'y avoir pris du plaisir!

J'ai envie de m'émanciper face à la nourriture et de vivre enfin! VIVRE ENFIN!
Et tant pis pour celles qui continuent de vénérer Mr Régime, celui-là même qui leur gâchera les quelques 20 ou 30 prochaines années!

jeudi 20 mars 2008

S'accepter enfin!

Quand on finit par s'accepter telle que l'on est, la vie s'ouvre devant nous!

Pendant des semaines, j'ai eu beau me dire que mon objectif n'était pas forcément de mincir, je dois avouer que je me suis un peu, beaucoup mentie!

Lorsque je passais devant ma balance tous les matins en l'ignorant ostensiblement mais en crevant d'envie de me jeter dessus, ça n'était pas pour jouer les désintoxiquée du pèse-personne mais par peur de voir mon poids stagner ou pire grimper en flèche (la stagnation, on accepte, mais le +, c'est beaucoup plus difficile à digérer même si on travaille notre zénitude au quotidien!).

Et puis, un jour on réfléchit à toutes ces absurdités (pendant qu'une femme meurt seule de son cancer des sinus! C'est sûr, ce genre d'info te fait redescendre sur terre sans escale!).
Si l'on crève d'envie de se peser tous les matins, c'est forcément qu'on espère avoir perdu donc cela veut dire qu'inconsciemment on se restreint du point de vue alimentaire puisqu'on veut maigrir!
Oui, le mot est lancé : MAIGRIR!

Depuis des semaines, je lis zermati, guevremont et apfeldorfer pour ensuite faire le contraire de ce qu'ils prônent : la nourriture reste un plaisir et elle ne doit rester que ça (et nous maintenir en vie par la même occasion.). Elle ne doit en aucun cas se substituer à d'autres plaisir de la vie, à nos sentiments... Et si en se faisant plaisir à table on perd un peu de poids, tant mieux. Mais si on n'en perd pas, il n'y a pas mort d'homme! On apprend à vivre avec!

Et ça, je l'avais un peu oublié! J'étais repartie en croisade contre les kilos en éludant totalement la notion du plaisir et de l'acceptation (oui, ça va de pair, on ne peut pas se faire plaisir à table lorsqu'on culpabilise à mort!).

Faites l'expérience : un matin, vous vous pesez et vous décidez que votre objectif est de vous stabiliser. Lorsque, la semaine suivante vous monterez sur la balance et remarquerez que vous êtes au même poids, vous serez fière de vous et aurez un sourire de satisfaction scotché au visage toute la journée.
Si au contraire, vous aviez décidé de perdre, ce sera la déception assurée et là, qu'il prenne garde, celui qui osera vous aborder durant la journée.

Bon, vous me direz, le mieux serait de ne pas se peser! C'est sûr! Mais comme on ne fait jamais ce qu'il y a de mieux pour notre bien être, on continue bêtement à monter sur cette fichue machine (de plus en plus belle et sophistiquée! Au point que tu as juste envie d'en avoir une dans ta salle de bain pour le côté fashion!)

Alors, le mieux ne serait-il pas (d'abandonner la balance, oui je sais mais je ne PEUX PAS, du moins pas encore) d'accepter son poids, de le stabiliser durant quelques semaines. De se l'approprier et de vivre en bonne entente au quotidien?
Ce serait déjà un très bon début!

Regardez autour de vous! N'y a-t-il pas des femmes plus rondes que vous? Et qui s'assument! (ou qui font semblant! Oups! j'ai lancé un pavé dans la mare!). Allez, ça n'est pas parce que je suis obsédée par mes kilos que tout le monde l'est!
Je dois prendre de l'assurance, m'imposer avec mon corps et ne plus me justifier!

Je dois parvenir à dire naturellement : mon corps, je l'AIME tel qu'il est! Et peut-être à ce moment-là, me le rendra-t-il bien!

J'avance, j'avance, j'avance...à petits pas mais j'avance quand même!

lundi 17 mars 2008

Quand la colère nous fait manger!

Oui, chez moi la colère me fait manger! C'est la seule chose qui apaise mon irritation et Dieu seul sait à quel point je peux m'irriter pour la moindre peccadille!

J'ai un caractère entier, dans le genre qui n'accepte pas d'être contredit (lorsque je sais pertinemment que ce que je dis est exact et peut être prouvé sur le champs). Je manque d'humour dès qu'on touche aux minorités (je ne supporte pas les blagues racistes). Je m'exaspère dès que je passe 5 minutes sans agir. Les gens vautrés dans leur canapé à longueur de temps m'exaspèrent! Bref! vous l'aurez compris, je suis un peu, beaucoup exigeante envers moi donc envers les autres et je culpabilise grave au bout de quelques minutes d'oisiveté! Non, je ne suis pas une fainéante! Je soupçonne ma mère de m'avoir humilier durant mon enfance à ce sujet!

Donc les raisons sont nombreuses pour qu'une colère (pas très saine, désolée Ségolène) ne m'amène à vider le frigo! Et comme je ne suis pas égoïste dans mes colères, je n'oublie jamais de les reporter sur mon chéri, lequel, bien qu'il me voit me détruire consciencieusement à bouts de saucisson, ne m'apporte aucune aide et m'abandonne dans mes orgies de bouffe, heureux de pouvoir retourner à son canapé et sa fichue télévision!

Car ce qui me met le plus en rogne, c'est de n'avoir aucune aide, aucun soutien de sa part! Parfois, j'en viens à me demander ce qu'il fiche là, à mes côtés, puisqu'il est incapable de me soutenir quand j'en ai le plus besoin! N'avons-nous pas explicitement avoué lors de notre union, que nous nous aimerons pour le meilleur et pour le pire?
Seulement, lui, il n'y a que le meilleur qui l'intéresse! Le pire, il me laisse me débattre avec!

Je suis peut-être injuste mais qu'y a-t-il de plus énervant qu'un homme obtus qui refuse d'admettre que de vider le frigo n'est pas un soucis en soi!
Les hommes sont les grands spécialistes de la politique de l'autruche, moins ils en savent sur nos malheurs, mieux ils se portent! C'en est navrant!

Grrr! Et je suis obligée de venir pianoter sur mon portable pour digérer toute ma colère (et oui, elles pèsent lourds!).
Quelle frustration!

vendredi 14 mars 2008

Et si mincir n'était pas seulement un problème de nourriture?
Et si notre tour de taille était aussi le fruit de nos angoisses, de nos démons?

Les compulsions, nous connaissons toutes cela. Nous avons (pour beaucoup) connu la petite collation de 16h qui se termine en orgie à 20h!!
Quand les sentiments nous envahissent tellement que l'on ne trouve plus aucun remède que celui de se remplir de nourriture!
Quand l'ennui ou la solitude nous étreignent tellement que seul des kilos de sucreries nous aident à ne pas plonger dans la déprime!

Le dégoût de soi, voilà tout ce qui nous reste!

Et comment sortir de cet engrenage? Comment nous défaire de ce fatalisme du : "au point où j'en suis..."
Rien n'est plus difficile que de se regarder droit dans les yeux dans un miroir et de dire non à cette fatalité. De vouloir faire l'effort de s'en sortir! Oui, l'effort, car il est tellement plus aisé de se vautrer dans la bouffe que de soigner son ego atrophié ou de prendre sa vie en main. De renouer avec sa famille, de se faire des amis, de travailler son image, son estime de soi, sa confiance...

C'est grâce à cela que nous guérirons. Grâce à notre personnalité, la notre, pas celle que nos parents espéraient et qu'on cherchaient à atteindre uniquement pour leur faire plaisir!

Lorsque l'on cesse tout régime, la route est longue pour retrouver une vraie régulation naturelle mais elle est encore plus longue pour se retrouver soi-même. Lorsque l'on entame cette démarche, la nécessité et l'envie d'être enfin soi-même est intimement liée.
On réalise que se sentir bien, ça n'est pas forcément être mince, c'est beaucoup plus subtil que cela. Et tellement plus gratifiant!

Ce sentir mince dans sa tête, c'est se réapproprier son corps, se libérer de tout diktat, s'apprécier avec ses rondeurs et ne plus en avoir honte!
S'accepter, c'est le tout 1er pas vers la guérison et le 2e est ainsi plus facile... mais la route est longue, restons motivée et soyons, quoiqu'il advienne fière de nous!

mercredi 12 mars 2008

A la recherche de l'excellence!

Lorsque l'on a choisi l'option de ne plus faire de régime, on se reprend à rêver!
On rêve de toutes ces bonnes choses que l'on va désormais pouvoir déguster, savourer, redécouvrir. Tous ces mets de l'enfance qui nous ont laissé un souvenir délectable.

Alors, pour tout vous avouer, les débuts sont plutôt cahotiques. On se nourrit de chips, hamburger, frites, rillettes, saucisson, gâteaux industriels. Bref! tout ce qui nous a fait baver tout au long de nos périodes de diètes.

C'est au bout de quelques semaines que l'on devient plus pointilleux sur la qualité des aliments, le choix des plats. On se prend à rechercher l'authentique, le petit salé aux lentilles que nous préparait notre maman, les flancs aux oeufs. On choisit les pâtisseries maison plutôt que celles écoeurantes des industriels. Mêmes les légumes se font une place à notre table, petite salade de jeunes pousses d'épinard, parsemée de quelques morceaux de chèvre et de noix, le tout arrosé de quelques gouttes de vinaigre balsamique.
Le plaisir gustatif est de retour et c'est le bonheur absolu!

A suivre...

dimanche 9 mars 2008

Une aide extérieure.

Je voulais vous dire à quel point il est important d'avoir une aide extérieure. Que ce soit votre conjoint, un parent, un ami, c'est essentiel!

Alors, vous l'aurez deviné, si je vous en parle c'est que je souffre d'un déficit énorme à ce niveau.

Et si je vous parlais un peu de mon mari...Si je dois lui reconnaître une qualité, c'est son attitude face aux taches ménagères. Il est aussi à l'aise devant une planche à repasser qu'une machine à laver ou un lave-vaisselle. Il débarrasse la table et vide les poubelles sans ronchonner. Et je crois que pour lui, cela lui donne tous les droits. Il n'a pas à subir mes problèmes, à supporter les chamailleries des enfants... Pourquoi devrait-il supporter mes obsessions (alimentaires, entre autre) puisqu'il se crève déjà à étendre le linge!

Et pour tout vous dire, parfois, je préférerais avoir un macho à la maison mais fin psychologue car partager sa vie avec quelqu'un qui se fiche comme d'une guigne de vos problèmes de bouffe et qui vous conseille, excédé, d'arrêter carrément de bouffer si je veux maigrir, merci pour ce très intelligent conseil!
Tout ce qu'il souhaite, c'est une vie pépère sans soucis et que je cesse enfin de lui gâcher ses week-end avec mes problèmes de bouffe, de boulot, d'appart (trop petit pour nous 5)...

Je ne demande pas grand chose, j'aimerais juste une écoute sans jugement! Juste être reconnue comme une personne qui souffre et qui a besoin d'exprimer cette souffrance, non pas pour emmerder l'autre mais simplement pour se libérer d'un poids. Car s'il n'y avait pas de souffrance derrière ces crises de compulsion, je n'aurais pas besoin de m'en défaire coûte que coûte et je dépenserai très certainement mon énergie autrement.

Et moi dans tout ça... je m'humilie en avalant toute la bouffe que je trouve, en me nourrissant pour combler tout ce vide en moi (et vue la quantité que j'ingurgite, je peux vous dire que c'est un véritable néant, un énorme trou noir). Oui, je parle d'humiliation car j'ai honte, je me déçois, je m'en veux de compenser toutes ces déceptions par de la nourriture.

J'ai encore beaucoup de travail à accomplir avant de retrouver une régulation naturelle. Lorsqu'enfin je saurais remonter la pente, soigner mes blessures (morales, mentales, bref! psychologiques) autrement qu'en me vautrant dans la bouffe, je pourrais enfin savourer ma victoire et pour le moment, elle me paraît encore bien loin...

samedi 8 mars 2008

Les livres qui m'ont sauvé la vie!

Comme le titre l'indique, je voulais vous parler des livres qui m'avaient sauvé la vie! Non, le terme n'est pas trop fort quand on voit dans quel état d'obsession et de désoeuvrement j'étais avant qu'ils (les livres) ne croisent mon chemin!

Je veux bien évidemment parler de "maigrir sans régime" de zermati et "maigrir, c'est dans la tête" d'Apfeldorfer.
2 livres totalement novateurs car pour la 1ère fois, aucun de ces 2 médecins (nutritionniste pour l'un et psy pour l'autre) ne prône de régime ni de restriction! Une 1ère pour moi!

Dans son livre, zermati, explique comment se sortir de la spirale des régimes (inefficace à long terme) et retrouver une régulation naturelle, la seule capable de nous aider à atteindre notre poids génétique, c'est-à-dire, celui qui nous correspond et que nous pourrons maintenir toute notre vie.
C'est un livre hyper positif, qui m'a redonné le sourire et la joie de vivre! Et totalement déculpabilisant!

Quant à celui d'Apfeldorfer, il reprend la même thèse mais y ajoute un côté psychologique essentiel. Pourquoi avons-nous certains blocages? Pourquoi sommes-nous boulimique ou nous réfugions-nous (trop souvent pour ma part) dans la nourriture... Un livre très libérateur qui vous amène à réfléchir sur notre attitude face à la nourriture.

Ces 2 livres réunis m'ont permis de mettre en place une régulation qui s'affirme au fil des jours. Je n'ai plus de compulsion face à certains aliments, j'apprends la satiété et à respecter mes envies et mes besoins.
Que du positif!

Le dernier lu en date est le livre : "mangez" de marie-claude lortie et guylaine guevremont qui reprend les mêmes principes que zermati et apfeldorfer. En y ajoutant les mécanisme de la faim et du métabolisme.
Un livre très détaillé avec des exemples très judicieux.

A lire sans modération!

Mes 2 derniers achats en date : "Comment perdre du poids sans régime" de Mark Barker et "A 10 kilos du bonheur" de danielle Bourque.

Je viendrais vous en parler en temps voulu!

mercredi 5 mars 2008

L'apprentissage de la régulation naturelle.

Dans mes rêves les plus fous, j'avais (osé) imaginer mincir en mangeant tous les aliments que j'affectionnais le plus.
ça m'arrivait souvent, au beau milieu d'une période de diète, d'imaginer me nourrir que de chocolat, frites ou même de spaghettis à la carbonara! Car, je ne sais pas pour vous, mais moi, lorsque j'étais au régime, je ne rêvais que de ce que je n'avais pas le droit de manger, une vraie torture. Et c'est pourquoi, à la fin de chaque beau et merveilleux régime (là, j'ironise, ne vous méprenez pas!) j'avais tendance à me ruer sur la 1ère tablette de chocolat venue et à l'engloutir comme si ma vie (que dis-je, ma survie) en dépendait! Même les gâteaux infâmes des enfants (ceux fourrés avec une pseudo pâte de cacao qu'ils affectionnent tant) y passaient! Cela prouve à quel point j'étais tombée bien bas!
Et c'est pour cela que je n'ai jamais réussi à stabiliser mon poids après tant de semaines d'effort!

J'avoue que j'ai (plus ou moins) suivi pléthore de régimes, de l'hyperprotéinés, le plus infâme niveau goût, au régime TGV de Fricker, le plus affamant. De Dukan, le plus restrictif au régime dissocié, le plus frustrant... et j'en passe et des meilleurs (je ne vous citerai pas les plus débiles).

Et c'est ainsi qu'un jour, je suis tombée sur celui de zermati (là je parle du livre!). Je l'ai lu et relu tellement je n'en croyais pas mes yeux! Cela me paraissait tellement inimaginable qu'il m'a fallu environ 1 an avant de me décider à m'y mettre et à y croire vraiment! J'avoue, cette lenteur d'esprit n'est pas à mon honneur!

Bon, vous l'avez compris, je suis du genre bornée : mon objectif était de perdre du poids mais avec zermati, on ne perd pas de suite, voir au début, on en prend un peu. Ce qui paraît logique vu que l'on accepte de donner à son corps ce qu'on lui a refusé durant des années. Donc sa 1ère réaction est de stocker car il sait pertinemment qu'on ne continuera pas sur cette voie. C'est qu'il commence à bien nous connaître et on ne lui refera plus le coup de la disette!

Alors oui, c'est vrai! au 1er kilo pris, on a une folle envie de ressortir ses sachets hyperprotéinés histoire de tout reperdre vite fait! Et même, parfois on les ressort. Et on finit par les laisser définitivement au placard car on n'en veut plus de cet infâme pitance! Quand on a remit le doigt dans le pot de confiture, on ne peut plus s'en passer!

Et il en faut du temps pour ré-apprendre l'auto-régulation! Pourtant s'il y a bien une chose que nous possédons tous à la naissance, sans discrimination, c'est bien l'auto-régulation.
Seulement, une fois que l'on a mis le doigt dans l'engrenage des régimes et qu'on a bien torturé notre esprit et notre corps, on se retrouve tels des infirmes face à des sensations qui ne veulent plus rien dire du tout!
La faim? celle-là, je la connais mais j'avoue que je ne la respecte pas beaucoup!
La satiété? Heu... en théorie, ce doit être quand on a plus faim mais dans la pratique, je crois que la mienne n'existe plus, en tout cas, je ne la trouve pas!
La fausse faim? Quand on mange par ennui, désarroi, pour combler un vide? C'est ça? Mais on fait comment pour ne pas se jeter sur la nourriture au 1er coup de blues?

Bref! Il s'agit bien de tout un apprentissage à revoir.

Et comme je l'ai dit, ça commence par une vraie écoute de soi! Les débuts sont un peu cahotiques. On tâtonne, on hésite, on se trompe et on repart! Car pour la 1ère fois, on ne recherche pas la perfection. Un régime est une suite de règles à ne surtout pas transgresser sous peine de voir nos moindres efforts anéantis. Alors qu'ici, on ne recherche qu'à faire renaître nos sensations primitives, rien de plus.

Pour le moment, je m'en sors pas trop mal, j'ai redécouvert la faim et la satiété et je travaille sur mon comportement : je me suis rendue compte que je ne supporte pas la frustration, l'ennui, le vide et que je remplissais tout cela de nourriture.
Mais j'ai tout mon temps pour m'améliorer et je poursuis dans cette voie.

A suivre...

Sport II, le retour.

Je ne suis pas une hyper-physique, ni même une physique tout court!
Pour moi, le sport, c'est plutôt une contrainte, une aberration de la nature!

Et pourtant, depuis quelques mois je m'efforce à suivre un cours de fitness (dans mon village, en cours collectifs et non dans une salle de sport very hype!), mélange de step, cardio et aérobie. Sans oublier les 30 minutes indispensables d'abdos-fessiers. Ce genre d'exercice qui me fait râler du fait que je ne suis pas née le ventre plat et le fessier ferme!

Quand je dis, je m'efforce, je mettrais toutefois un bémol car depuis quelques séances je prends plus de plaisir qu'auparavant. Et ça n'est certainement pas parce que je parviens à suivre les enchaînement de step comme une pro car pour tout vous dire, je galère grave sur les enchaînements! Je le répète depuis des années, je suis une dyslexique du corps, je suis incapable de coordonner mes mouvements et encore moins d'enchaîner mouvements de bras et de jambes dissociés. Dans ces moments-là mon cerveau se déconnecte et je rame (au fond de la salle, c'est plus discret).

Je crois que je commence à prendre du plaisir à ces séances de transpiration car je n'en attends plus aucun objectif!

Je m'explique : avant, je faisais des bonds dans tous les sens, de façon extrêmement consciencieuse, accompagnée de cette cohorte de filles surentraînées et totalement à l'aise (bref! pas rougeaude comme moi!) dans l'espoir de faire fondre ma graisse et de raffermir mon pauvre corps. Ce qui, bien évidemment me démoralisait, car hormis des muscles plus présents au toucher, rien ne transparaissait sous ma couche de graisse.

Alors, me direz-vous, le sport, c'est bon pour la santé, le coeur... oui mais dans mon cas, cela ne concerne qu'1h30 par semaine, de ce fait le bénéfice est plutôt restreint.
Et qu'en dehors de mes séances de shopping, je ne suis pas du genre à enfiler ma tenue de cycliste pour brûler quelques calories, vous pensez bien qu'une débauche d'énergie d'1h30 par semaine ne donne pas de très grands résultats sur la silhouette. La preuve en est : depuis 3 ans que je suis ces cours, les rondes sont toujours rondes et les minces, toujours minces!

Je disais donc en titre : le sport 2, le retour car après 2 semaines d'arrêt (et oui, à cause des vacances scolaires) je suis remontée en piste comme un boxeur remonte sur le ring! Bon, la métaphore est un peu exagérée même si ce matin j'avais vraiment l'impression d'être passée à la moulinette! Et pour une fois depuis longtemps, j'y ai pris du plaisir! Plaisir de me bouger, de me muscler, de repartir les joues en feu et le cheveu en bataille (ça c'est sûr, j'irai jamais draguer après ma séance de gym!). Et vous savez pourquoi? Parce que je n'attends rien d'autre de mon cours que de me défouler, de me vider la tête, de rentrer lessivée et de dormir comme un bébé après avoir pris une douche bien chaude et apprécié un bon repas.

Je refuse désormais de me mettre la pression, je ne cherche plus les résultats, je cherche surtout le bien-être et ça c'est un pas de géant que je viens de réaliser. C'est phénoménal! Car moi, si soucieuse des autres et du qu'en-dira-t-on, j'évolue et j'en suis ravie!

C'est ma nouvelle doctrine zermatienne : faire les choses avant tout pour le plaisir et les résultats suivront forcément en leur temps!

lundi 3 mars 2008

Quand le doute pointe son nez.

Il y a des jours où tout semble si facile, si simple. Dans ces moments-là, je me sens prête à soulever des montagnes, je virevolte entre les entrées, les plats et les desserts sans culpabilité.
J'assume pleinement mes envies de pizzas, de gâteaux et même de chocolat. Je ressens la faim avec justesse, la satiété me paraît d'une évidence naturelle! J'en viens même à me demander pourquoi le monde entier ne se joint pas à moi dans cette méthode tant elle est efficace et incroyablement délectable.
S'affiner en savourant tous les mets que notre beau pays nous offre, qu'y a-t-il de plus agréable?

Et puis, patatras, vient le jour où un minuscule grain sable (une contrariété, un ennui, une fatigue passagère...) vient gripper cette merveilleuse machine et toutes nos belles sensations fondent comme neige au soleil.
Il suffit que je lâche prise quelques minutes et que j'engouffre sans faim un pain au chocolat pour que la culpabilité réapparaisse au galop et que tout ce naturel que j'avais difficilement acquis mais entretenu avec bonheur ne s'envole en un clin d'oeil!

Je reconnais que mes années de régimes m'obsèdent et que le moindre errements alimentaire m'attire vers le fond à la vitesse grand V! Toutes ces années à m'infliger des restrictions à me persuader qu'une part de quiche fait forcément grossir et qu'un poisson vapeur, même mangé sans faim ne pourra que me faire maigrir.
Toutes ces obligations que je me suis imposées durant de nombreuses années : ne pas manger de pain à table, ne pas manger de pain tout court, ne pas mélanger protéine et glucide, ne pas manger de glucide... m'ont détraqué.

Et la peur de ne pas perdre, voir même de prendre un peu est tellement présente que le moindre écart de conduite perturbe cette belle machine.
Et cette fichue balance qui me contrarie...tous les soirs (vu que je ne me pèse plus le matin, pour le moment). J'ai l'impression que toutes les mauvaises ondes se mettent en travers de ma route pour me faire douter!
Douter de tout! Douter de moi, de mon alimentation, de ma volonté...

Je redouble d'efforts en scrutant deux fois plus mes repas, mes collations, en frôlant la restriction à chaque prise alimentaire mais je garde cette petite voix qui m'assure, me certifie que la méthode que j'ai choisi est la bonne. Et que c'est la seule qui m'apportera la régulation naturelle que j'espère.
Heureusement que j'ai foi en Zermati, Guevremont, ces nutritionnistes "visionnaires" qui m'apportent tellement de bonheur au quotidien.

Allez ouste! petite voix insidieuse qui me perturbe avec tes fichus doutes! Peut-être que ce mois-ci je prendrais 1 kilo mais dans les 6 prochains mois, je serais certainement ravie de ma régulation! Et je sais qu'au bout de l'aventure, c'est moi qui aurait le dernier mot...ou la dernière bouchée!

dimanche 2 mars 2008

Plaisir, plaisir, plaisir...

Lorsqu'on souhaite retrouver une auto-régulation naturelle, il est important d'apprécier son alimentation. Celle qui nous attire (pour combler les besoins de notre organisme), qui nous fait saliver.
C'est le bonheur retrouvé, on peut enfin, manger tous ces aliments que l'on adore et dont on s'était privée pour cause de régime!
Le seul "principe" à ne pas transgresser : respecter sa faim et sa satiété!

Pour reconnaître sa faim, rien de plus simple, c'est quelque chose que l'on a bien souvent vécu : gargouillement, pincement de l'estomac, baisse de l'attention... Pour ce qui est de la satiété, la reconnaître est moins évidente. Lorsque le goût s'atténue, que l'envie de manger diminue, il faut redoubler de vigilance, la satiété risque de se pointer à tout moment et la louper peut porter un coup d'arrêt à la perte de poids.

Car oui, on peut perdre du poids en mangeant tous nos plats préférés, c'est même recommandé!
Le but est de retrouver l'entière satisfaction de nos sens lors des repas. Les raisons en sont simples :
-Si l'on ne mange que des aliments dits "amincissants" on risque d'en manger beaucoup sans aucun plaisir et de finir, la tête dans le frigo, à s'empiffrer de chocolat .
-A l'inverse, si l'on choisit des mets que l'on affectionne tout particulièrement, tous nos sens seront satisfaits et nous n'auront aucune raison d'aller visiter le frigo.

Tout cela est une question de bon sens.

N'avez-vous jamais été manger dans un grand restaurant ? Les plats sont superbes et font briller nos yeux, les mets sont succulents et font le plaisir de nos papilles. Le plaisir est au rendez-vous et vous vous régalez sans arrière pensée!

Et suite à cette fabuleuse sortie, avez-vous envie de visiter votre frigo pour y pêcher un carré de chocolat? Non, vous vous délectez de votre superbe repas et tous vos sens sont repus! Ils n'ont plus besoin d'aucun autre aliment!

Et bien, vos repas, au quotidien doivent combler tous vos sens, de la même façon que dans un grand restaurant.
Plus l'on soigne les couverts, la présentation et surtout la qualité des aliments, plus mincir devient une pure partie de plaisir!

Bon appétit!

samedi 1 mars 2008

Régime, régime, régime...

Comment, en 2008, alors que tous les nutritionnistes futuristes (oui les classiques n'en sont pas encore à ce stade) crient haut et fort l'inefficacité des régimes, prescrit-on encore des régimes en tout genre? C'est totalement aberrant et contre-productif!

Il n'y a jamais eu autant d'obèses et autant de régimes!

Hé ho! réveillez-vous! ça ne marche pas!

Tout le monde sait que 95% des personnes reprennent leurs kilos , voir plus, dès l'arrêt de leur diète!
Alors me direz-vous et les 5 autres %! A mon avis, ce sont des menteurs ou des personnes restreintes! Mais que se passera-t-il lorsqu'elles oseront mettre le doigt dans le pot de nutella? Croyez-vous qu'elles vont simplement y goûter, avec délectation? Non, elles vont lui faire la peau à ce fichu pot!

J'aime les paroles de zermati lorsqu'il dit qu'on ne peut pas passer sa vie à éviter toutes les tablettes de chocolat du monde. Il arrivera un jour, où l'une d'elle franchira la porte de votre demeure. Et là, que se passera-t-il? Il y a de grandes chances pour que le mangeur frustré la descende en 15 secondes chrono!

Alors qu'en apprenant la régulation, on apprend à se contenter du nombre de carrés de chocolat nécessaire, c'est à dire, celui qui comblera notre faim.

Car le but du jeu (oui, on peut appeler cela un jeu, tellement il est agréable à pratiquer) est d'écouter ses sensations! J'ai faim, je m'autorise du chocolat (sans qu'il y ait de conséquence sur mes hanches), je n'ai pas faim, j'attends qu'elle revienne pour en profiter pleinement.
Car, n'y a-t-il rien de plus frustrant que de manger un met goûteux sans faim. Il perd automatiquement de sa saveur et ne laisse... qu'un fichu mal de bide.
Alors que, mangé avec faim, il offre, au contraire, tout un panel de saveurs qui nous ravie le palais.

A vous de faire votre choix : soupe au chou, sachets hyperprotéinés, comptage de points ou de calorie...et j'en passe et des meilleurs! ou retour à l'auto-régulation naturelle : qui nous permet de manger de tout tant que c'est avec faim!

Pour ma part, j'ai très vite choisi mon camp!

biz

Oh! la tricheuse!

Comment en suis-je arrivée à mentir sur la fréquence de mes pesées?

Au début, victime des régimes et des pulsions, somme toute, normales qui en découlaient, je n'avais pas honte d'avouer que je me pesais tous les jours matin, midi et soir! (Heu, en fait, je n'avouais que celles du matin, je ne voulais pas passer pour une névrosée, non plus!)
Après tout, j'étais bien capable de harceler mon auditoire avec mon obsession de mes kilos, de mes bourrelets et de mes régimes. Je pouvais donc, sans que ce cela ne choque qui que ce soit, reconnaître que ma pesée matinale m'étais indispensable.

Oui, lorsque je ne me pèse pas, j'en profite pour avaler plus de nourriture que nécessaire (ça n'est pas grave puisque je ne verrai pas les résultats sur la balance). Voilà donc une excellente raison de ne pas me défaire de cette règle Ô combien précieuse des régimeuses.

J'étais donc suspendue au verdict de cette hideuse machine (oui, la mienne est hideuse, c'est un choix personnel, je ne voulais pas non plus la trouver chouette, cette fichue garce!), chaque matin, midi et soir que Dieu faisait!
Et j'avoue que les 3 quarts du temps, la sentence me rendait de méchante humeur et réveillait ce mauvais caractère tapi au plus profond de moi.
Rien de bien positif!

Jusqu'au jour où j'ai croisé la route de zermati (enfin celle de son livre) et qu'une apparition divine m'a ouvert les yeux : moi, la gourmande invétérée, la mordue de fromages en tout genre, la férue de cuisine moderne autant que celle de nos terroirs, l'amoureuse des macarons au caramel et beurre salé... Bref! moi la fine bouche, j'allais enfin pourvoir manger de tout... sans avoir à me peser!

Oui, c'est déconseillé de se peser lors de la phase de démarrage. Je suppute aussitôt qu'une légère prise de poids doit être nécessaire avant de se réguler et enfin de perdre ses kilos en trop.

Mon 1er sentiment est celui d'une liberté retrouvée. Je n'aurais plus à être dépendante de cette satanée machine et ce sera ma 1ère victoire!
Seulement voilà, ce sentiment ne dure que l'espace d'une demi-minute, que dis-je : une demi-seconde! Moi la droguée du pèse-personne, la malade du pesage au gramme près (oui, ma balance est moche mais ultra précise!), comment vais-je réussir à me convaincre de la rencarder au placard! C'est qu'elle m'a coûter un bras la garce, il faut bien la rentabiliser! Et à la maison, à part moi, personne ne monte dessus! Je ne peux pas abandonner un si bel investissement sur un simple coup de tête!

Alors, au début, je décide d'abandonner ma pesée du midi, complètement inutile au demeurant puisque le poids "toute habillée avec ses pompes" ne correspond à rien du tout!
Je garde néanmoins celles du matin et du soir.

Et puis, au fil du temps, je me rends compte que ces pesées me bloquent ma régulation naturelle, me laisse dans un état de restriction cognitive permanent et qu'elles sont décidément bien négatives.

J'arrive, après de longs mois de tentatives infructueuses à me contenter d'une seule pesée par semaine (un véritable crève-coeur) mais m'autorise sournoisement celle du soir sans l'avouer à qui que ce soit!
Alors, il est vrai que la pesée du soir est à double tranchant car l'estimation du poids, supputé, du lendemain (vous voyez comme je me complique la vie inutilement!) est très aléatoire.

Mais bon, je ne désespère pas parvenir à abandonner définitivement toutes pesées pour au moins 1 ou 2 mois! En tout cas, lorsque j'en serai à ce stade, cela voudra dire que j'aurai incroyablement progressé et que je serai sur la voie de la guérison.

Affaire à suivre...