dimanche 9 mars 2008

Une aide extérieure.

Je voulais vous dire à quel point il est important d'avoir une aide extérieure. Que ce soit votre conjoint, un parent, un ami, c'est essentiel!

Alors, vous l'aurez deviné, si je vous en parle c'est que je souffre d'un déficit énorme à ce niveau.

Et si je vous parlais un peu de mon mari...Si je dois lui reconnaître une qualité, c'est son attitude face aux taches ménagères. Il est aussi à l'aise devant une planche à repasser qu'une machine à laver ou un lave-vaisselle. Il débarrasse la table et vide les poubelles sans ronchonner. Et je crois que pour lui, cela lui donne tous les droits. Il n'a pas à subir mes problèmes, à supporter les chamailleries des enfants... Pourquoi devrait-il supporter mes obsessions (alimentaires, entre autre) puisqu'il se crève déjà à étendre le linge!

Et pour tout vous dire, parfois, je préférerais avoir un macho à la maison mais fin psychologue car partager sa vie avec quelqu'un qui se fiche comme d'une guigne de vos problèmes de bouffe et qui vous conseille, excédé, d'arrêter carrément de bouffer si je veux maigrir, merci pour ce très intelligent conseil!
Tout ce qu'il souhaite, c'est une vie pépère sans soucis et que je cesse enfin de lui gâcher ses week-end avec mes problèmes de bouffe, de boulot, d'appart (trop petit pour nous 5)...

Je ne demande pas grand chose, j'aimerais juste une écoute sans jugement! Juste être reconnue comme une personne qui souffre et qui a besoin d'exprimer cette souffrance, non pas pour emmerder l'autre mais simplement pour se libérer d'un poids. Car s'il n'y avait pas de souffrance derrière ces crises de compulsion, je n'aurais pas besoin de m'en défaire coûte que coûte et je dépenserai très certainement mon énergie autrement.

Et moi dans tout ça... je m'humilie en avalant toute la bouffe que je trouve, en me nourrissant pour combler tout ce vide en moi (et vue la quantité que j'ingurgite, je peux vous dire que c'est un véritable néant, un énorme trou noir). Oui, je parle d'humiliation car j'ai honte, je me déçois, je m'en veux de compenser toutes ces déceptions par de la nourriture.

J'ai encore beaucoup de travail à accomplir avant de retrouver une régulation naturelle. Lorsqu'enfin je saurais remonter la pente, soigner mes blessures (morales, mentales, bref! psychologiques) autrement qu'en me vautrant dans la bouffe, je pourrais enfin savourer ma victoire et pour le moment, elle me paraît encore bien loin...

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