mardi 29 avril 2008

La boulimie, cette maladie!

Comment se fait-il qu'à un moment donné dans la journée, alors que tout paraissait normal, une série d'images de nourriture nous traverse l'esprit et nous amène à nous jeter sur la nourriture sans raison, à part peut-être celle de se punir! Mais de quoi? C'est le mystère complet!

Je fais partie de celles qui connaissent la boulimie mais sans se faire vomir.

Jusqu'à maintenant, j'en ai eu honte. Je l'ai caché à mes proches, à mon mari, mes parents, mes amis.
Mais à présent, je me considère comme une personne malade et je prends soin de moi. Je fais un travail de déculpabilisation et d'acceptation de cet état. Pourtant je l'ai nié si longtemps que c'est comme si je me dédoublais lors des crises et que je me regardais me détruire sans pouvoir réagir.

Aujourd'hui, je prends conscience de mes actes, je les regarde en face et je me sens responsable de cette forme de "suicide" alimentaire. Lorsque je porte un aliment à ma bouche de façon compulsive, je regarde ma main, prends acte de ce geste et cette "reconnaissance" m'aide à réaliser qu'il ne s'agit pas d'un double dont je ne pourrais pas avoir le contrôle mais de moi. Car c'est moi seule qui agit et moi seule qui peut arrêter ces crises.

Depuis quelques temps, je compulse moins, je suis plus "gentille" avec moi-même mais aussi plus indulgente face à mes erreurs, mes défauts, mes ratés... et cela m'aide beaucoup à progresser et à espacer ces moments difficiles que j'apprends à mépriser et qui me rebute de plus en plus!

lundi 28 avril 2008

Mon vélo.

J'ai franchi le pas : je me suis achetée un vélo d'appartement.
ça faisait plusieurs années que je rêvais d'un vélo sur lequel je pourrais m'asseoir et m'adonner (sans trop d'efforts) à une petite heure d'activité physique. Jusqu'à maintenant, je m'étais trouver toutes sortes d'excuses pour y échapper. Bon, tu le veux oui ou non ton fichu vélo!!!!

Et la réponse, samedi, fut oui! Car enfin, je savais que je n'allais pas monter en enfer!

C'est aussi pour cela que j'ai choisi le 1er prix, histoire de ne pas me mettre la pression et devoir le rentabiliser en y grimpant 1h par jour!

J'ai choisi de me faire plaisir et donc d'en faire qu'avec plaisir quand l'envie, la vraie, pas celle qui nous fait espérer perdre 100 calories, se fera ressentir.

Finalement, le sport, s'est agréable (surtout pour une non sportive comme moi!) s'il est pratiqué avec envie, avec amour!

Mon objectif, vous l'aurez donc compris, n'est pas de fondre mais d'améliorer un peu mon endurance et de prendre du bon temps. De toute manière, je ne souhaite pas perdre grâce au vélo car je ne veux pas, le jour où je n'aurais plus de grimper dessus, reprendre ce qu'il m'a permis de perdre!

mercredi 23 avril 2008

L'origine.

Ce soir, j'ai lu le témoignage d'une femme boulimique. Je l'ai trouvé bouleversante et très juste dans ses mots. Elle m'a donné à réfléchir sur mon passé.

Mon histoire est jonchée de périodes douloureuses voir extrêmement douloureuses mais si je songe à mon enfance, les images sont beaucoup plus floues.
Je ne vois pas mes parents à table, par exemple. Je ne me souviens pas de leur comportement alimentaire. C'est le vide total.

Je serais incapable de dire si ma mère se restreignait et si je reproduis inconsciemment son schéma. Je sais qu'à présent elle est dans la restriction totale, elle s'astreint à une discipline de fer alors qu'elle est loin d'être forte.

De son côté mon père est en surpoids. Il commence un régime chaque semaine mais craque le lendemain. Je crois que c'est un épicurien qui refuse de se l'avouer. Il prend plaisir à manger mais en exclue les conséquences.

Son histoire, c'est la mienne : une suite perpétuelle de yoyo! Des pertes euphoriques suivies de reprises déprimantes!

Je n'ai que très peu de souvenirs de mon enfance et je me demande si je n'occulte pas des moments douloureux. J'ai "éludé" cette partie de ma vie pour ne pas en souffrir. Et il me faut faire un effort de mémoire pour sortir une image de ce trou noir, incompréhensible à mes yeux.

Ma vie a commencé le jour où je suis partie de chez moi, à 18 ans. Et mes prises de poids le jour où j'ai compris que le néant m'angoissait. La peur du lendemain, du vide, de la solitude...
Je me suis sentie abandonnée par mes parents (surtout ma mère) qui ne m'ont pas empêché de partir alors que je crevais d'envie qu'ils me retiennent et me disent que ma vie était auprès d'eux, et que je pourrais prendre mon envol lorsque ma situation matérielle serait assise.

Qu'ils me crient leur amour et leur attachement pour moi.
Qu'ils me crient leur peur du vide et de se retrouver seule sans enfant.
Qu'ils me crient leur bonheur de m'avoir mise au monde.

Mais rien de tout cela n'est arrivé, ils m'ont lassé m'éloigner sans réagir, sans émotions. Et c'est le plus douloureux. ça vous vrille les tripes et même aujourd'hui j'en crève et je me remplis de tout cet amour que je n'ai pas reçu en mangeant! Le terme "manger ses émotions" n'a jamais été aussi juste!

Je sais que je n'étais pas une enfant désirée. J'étais la 3e, la "non désirée", l'accident!
L'accident qui bouffe pour qu'on la voit enfin et qu'on s'occupe d'elle!
La protection par la nourriture a été un réflexe instinctif de survi. Des couches de graisse pour préserver cette étincelle de vie : l'espoir qu'on pose enfin un regard aimant et maternel sur moi.

Toute cette débauche de nourriture pour rien!
Ma relation avec mes parents n'a pas évolué. Elle s'est figée dans le temps. Et tous ces reproches tapis comme une bête monstrueuse au fond de moi et qui gonflent sous mes crises compulsives.
Peut-être ne connaitrais-je la paix, alimentairement parlant, que le jour où je parviendrais à faire la paix avec eux. Car je sais que mes compulsions sont plus profondes qu'un simple problème de restriction.

La pardon...il faut que j'y songe. Il faut que je sois suffisamment adulte et sereine pour y parvenir naturellement, sans arrières pensées.
Car qu'y a-t-il de pire que les mensonges? Surtout si l'on en a souffert toute son enfance.

La route est encore longue... mais j'ai envie de parvenir au bout du chemin, même si ça doit être seule, sans l'amour de mes parents.

Depuis quelques semaines, nous sommes envahis de messages publicitaires du ministère de la santé : "pour être en bonne santé, mangez léger, moins gras et moins sucré! S'il y a bien une chose qui m'horripile c'est le discours bien-pensant de nos politiques qui veulent nous dicter notre conduite.


Et notre ministre de la santé, madame Roselyne Bachelot se sentant l'âme d'un robin des bois de la malbouffe nous en fait baver avec ses méthodes soit-disant sensées faire reculer l'obésité en France.

Excuse-moi, Roselyne, mais s'il y a bien quelqu'un qui ne devrait pas nous dire quoi mettre dans notre assiette, c'est bien toi!

Et tu devrais, au contraire, prôner la diversité et faire en sorte que chaque citoyen réussisse à s'accepter et se plaire quelque soit son tour de taille.


Comment peut-on nous servir cette soupe de préjugés alors que l'on sait depuis longtemps que le soit-disant "équilibre alimentaire" est le pire régime qui soit!

Comment peut-on encore tenir ce discours : mangez 5 fruits et légumes par jour! Parce que vu le prix des fruits et des légumes, c'est sûr, va falloir y aller côté heures supp!


Alors, cessez de nous culpabiliser, cessez de nous diriger comme si nous étions des enfants et ouvrez votre esprit à ce qui marche vraiment : l'auto-régulation!

Ne parlez plus de calories mais de faim et satiété! Ce sera plus intelligent et ça aidera bien mieux ceux qui souffrent des régimes et du fichu yoyo!


A bon entendeur...

lundi 21 avril 2008

A la recherche de l'authentique.

Ce matin, j'ai ressorti ma machine à pain (vestige du régime seignalet que j'avais entrepris il y a 2 ans maintenant!). J'avais envie d'authentique. Et qu'y a-t-il de plus authentique que de faire son pain soi-même?
J'ai ressorti du placard mes farines (je les avais acheté récemment, sachant que j'allais bientôt m'y remettre) : farine de seigle, de quinoa et de riz auxquelles j'ajoute (et c'est ce qui fait toute la différence) des graines de courge, de lin et de tournesol. Suffisamment pour que le pain en soit truffé jusqu'à la dernière miette.
Un vrai régal.
Ce midi, je l'ai savouré avec ma purée de pomme-vanille, une pure merveille.

J'avais déjà passé mon week-end devant les fourneaux (quand il pleut, ça occupe) et cela avait finalement réveillé mon envie d'authentique.

Samedi matin, j'étais allée faire un tour dans ma librairie préférée, histoire de trouver un livre sur les légumineuses et graines à germer (je viens d'investir dans un germoir, pour tenter l'expérience). J'ai finalement jeté mon dévolu sur un bouquin de recettes végétariennes très intéressantes, bien plus que les livres de recettes de légumes trop basiques.

J'ai ainsi cuisiné une terrine de poisson sur lit de quinoa et croûte de : poivrons-oignons-tomate. Le tout servi avec une crème de lait de coco-épices à colombo. Un pure délice! D'ailleurs ce midi, en mangeant les restes, j'ai "saucé" mon assiette avec mon pain fait maison et le mariage avec la crème était une merveille.
J'ai aussi préparé une soupe de tagliatelles au quinoa-carottes et poireaux, accompagnée de pain pita.
Le problème, c'est que dès qu'on touche du doigt le paradis, on a du mal à redescendre sur terre!

samedi 19 avril 2008

Cure de désintox.



ça y est! je snobe ma superbe machine!

Depuis quelques temps j'ai cessé de me peser le soir! C'était totalement idiot et cela ne m'aidait pas vraiment à me désintoxiquer.

Mais j'avais beau m'avouer la "débilité" de la chose, j'y revenais chaque soir avec empressement. Et puis, un soir, j'ai oublié et le lendemain je n'en avais plus envie et maintenant, je n'y pense même plus. Et le plus beau c'est que j'apprécie de ne plus me peser! C'est comme si j'avais retrouvé ma liberté et mon comportement alimentaire y gagne puisque je n'ai plus peur de manger trop et de me réguler sur les jours suivants.

Je viens de me défaire de l'une de mes chaînes que je me trimbalais depuis des années. Reste encore à me défaire de mes autres chaînes : la nourriture-réconfort (j'ai tendance à "bouffer" mes émotions), la nourriture "fast-food", surtout le midi, je mange vite et trop, sans être regardante sur la qualité et surtout sans trop écouter mes besoins (j'ai peu de temps avant de repartir au boulot). Mais je ne désespère pas! Qui aurait pu croire qu'un jour je parviendrais à passer plusieurs semaines sans me peser! Pas moi en tout cas! Comme quoi, les choses évoluent dans le bon sens, il faut juste être patiente!

Voilà une nouvelle pierre posée à mon édifice de l'auto-régulation naturelle!

vendredi 18 avril 2008

Ma journée shopping.

Qu'y a-t-il de plus agréable que de faire les boutiques quand on commence (je ne suis pas totalement guérie non plus!) à s'accepter, voir même à apprécier son corps dodu (j'avoue, je ne suis pas vraiment obèse, ça aide.)

L'envie de me faire plaisir, de m'occuper de moi m'a porté jusqu'à ma boutique préférée. La collection printemps-été est tout simplement à croquer et je repère déjà quelques pantalons qui me plaisent vraiment. J'en choisis 3 pour commencer, sure qu'il y en aura bien un qui me siéra comme un gant.
J'enfile le 1er, sure de moi, il peine à passer les cuisses mais j'y arrive à force de tortillement. C'est un 38, visiblement trop juste (Oh! misère, aurais-je grossi?). Je m'en fiche, de toute manière c'était celui que j'appréciais le moins. Le 2e, je l'enfile plus aisément (toujours du 38) mais je le trouve trop "près du corps". Le 3e, toujours un 38, me va... plutôt pas mal et serait même un chouilla trop grand (ça tombe bien, c'est celui qui me fait craquer!). Je me rhabille vite fait pour aller m'essayer un 36! On ne sait jamais, il est peut-être plus seyant que le 38, un poil trop grand (ce qui me ravit et me fait oublier dare-dare que les 2 premiers étaient trop justes).
Aïe, pas de bol, pas de 36 en rayon, ni en stock! Décidément, je suis poissarde!
Je retourne en cabine, je renfile mon 38 et j'ai beau me scruter sous tous les angles, j'ai peur qu'il ne me soit trop grand dans moins 1 kilo!

Et voilà, la chose est dite! Pour une nana qui travaille au quotidien son acceptation de soi, je persiste à vouloir descendre d'un fichu kilo!
Est-ce vraiment ce misérable kilo qui changera ma vie? Je n'en suis pas si sure mais à 40 € le pantalon, je préfère m'abstenir (j'y reviendrais peut-être dans 1 ou 2 mois)!

Bon, je sors bredouille de ma boutique préférée mais avec l'ambition de réfléchir à ce qui vient de se passer : l'envie toujours présente de maigrir. Je sais qu'elle finira par passer, j'y crois encore!!!!

mercredi 16 avril 2008

Faim/satiété; plaisir/envie!

On ne peut pas opposer la faim/satiété, au plaisir/envie de manger.

Pourquoi certaines d'entre nous font des crises compulsives et continuent à avoir le sentiment d'être au régime même en suivant la méthode anti-régime?

Si l'on a faim de chocolat et que l'on mange un yaourt, la satiété sera peut-être là mais l'envie de chocolat demeurera. Et il y a de grandes chances pour qu'une crise compulsive (ruée sur le chocolat) survienne avant la fin de la journée.

Et si l'envie de manger (et non la faim) nous amène à prendre du plaisir en mangeant un met que l'on aime; cela va-t-il nous mener vers une crise compulsive ou au contraire nous apaiser?
Et oui, cela va apaiser nos sens. Et au repas suivant, nos envies iront naturellement vers des plats plus légers et de moindre quantité que ce qui était prévu.

On n'est jamais perdant à se faire plaisir du moment qu'il n'y a pas de culpabilité.

On ne doit pas se sentir obligée d'être une élève modèle et respecter sa faim/satiété à la lettre! On peut aussi assouvir ses envies sans conséquences, pour peu qu'on respecte sa régulation et qu'on patiente d'avoir de nouveau faim pour re-manger.

Alors faites-vous plaisir sans arrière pensée!

jeudi 10 avril 2008

Le romantisme dans l'assiette.

Aujourd'hui, j'ai envie d'être positive! De voir la vie en rose. Et quoi de mieux que de vous parler de gastronomie!

On ne naît pas gastronome (bon, peut-être pour certains), on le devient. Et on peut passer de la malbouffe à la "bonne" bouffe sans transition. Il suffit juste de vouloir redécouvrir la vie. La vraie vie : celle des papilles.

Qu'y a-t-il de plus agréable qu'un dîner en tête à tête? Une table joliment décorée, quelques bougies, de belles assiettes baroques (oui, dans ces moments de félicités, inutile de gâcher l'ambiance en sortant la vaisselle de tous les jours, on joue dans la cour des grands, on fait dans le grandiose) et quelques mets goûteux et judicieusement assortis.

J'adore préparer des plats à la fois esthétiques et un vrai régal pour le palais le plus exigeant. Je m'éclate bien plus dans ces préparations occasionnelles que dans la cuisine du quotidien. Tout le monde sait que le quotidien est un véritable tue-mouche et les repas ne font pas exceptions!
Il nous faut du changement, de l'émerveillement, des palpitations et rien n'est plus simple que d'atteindre le nirvana à table. Fermez les yeux et imaginez votre plat idéal, humez ces bonnes odeurs d'épices, n'êtes-vous pas parti loin de chez vous au coeur du paradis terrestre?

Et les desserts! Quel pur bonheur! Une simple mousse au chocolat rehaussée de quelques framboises. Un macaron à la crème de pistache ou au caramel et beurre salé (mes préférés). Des fraises bien rouges et goûteuses. Il est si aisée de satisfaire les becs sucrés.

Soyons romantique, dans notre vie et notre assiette! La vie n'est-elle pas plus belle ainsi?

mercredi 2 avril 2008

Un long fleuve...pas si tranquille que ça!

En ce moment, c'est un peu morne plaine. Je ne prends pas mais ne perds pas non plus. Il faut bien admettre que je ne fais pas le moindre effort non plus. Je suis dans un état d'esprit que je rêvais d'avoir depuis quelques semaines... sauf que mon poids ne me convient pas! J'aimerais avoir l'attitude alimentaire actuelle (je ne me pose pas de questions, je mange ce qui me fait envie sans culpabilité, je m'offre quelques extras avec plaisir...) mais avec 4 kilos en moins et me stabiliser à ce poids-là!

Seulement, comme rien n'est jamais simple, ça n'est pas le cas!
Pourtant je fais un gros travail d'acceptation sur moi-même et il y a même des jours où je me trouverai pas si mal que ça! Et lorsque je me retrouve face à un miroir, le 1er choc passé (je m'imagine toujours plus mince dans ma tête que je ne le suis en vraie), je me dis qu'il y a pire et j'apprends à m'apprécier.

Ce serait simple s'il n'y avait pas ces jours noirs où je ne me supporte plus, où je rêve de retrouver mon corps d'avant avec mes 48 petits kilos (même 52 me satisferait!), où j'ai beau me dire que je suis belle, ça sonne faux...

Pourquoi faut-il qu'on se complique toujours la vie!

Finalement, c'est lorsque je ne suis pas satisfaite de ma vie que je me dénigre alors que les jours positifs, je m'accepte totalement.
Et en ce moment, je manque d'entrain, je suis négative, je m'ennuie et je mange de tout, sans arrière pensée car je m'en fiche! je m'en fiche de grossir.
Pourtant, chaque matin, je me lève, remontée comme une pendule, prête à soulever des montagnes et les heures passant, je me rends compte qu'il n'y a rien d'excitant dans ma vie, que mon job est rébarbatif (quoique, parfois il y a de l'action et ça fait du bien mais la plupart du temps, il n'y a que du boulot pour 1 personne...et on est 2!).

Dans ma vie privée, pas de rayons de soleil, pas de surprise, que du quotidien extrêmement répétitif et pas très engageant.
Je sens que l'évolution de ma vie fera évoluer mon auto-régulation dans le bon sens. Mais si je dois attendre qu'un miracle se pointe devant chez moi, c'est pas gagné! Même si je peux être une fille hyper patiente!

Allez, promis, le prochain message sera beaucoup plus positif!