jeudi 17 juillet 2008

Enfin en vacances!



Me voilà enfin en vacances! Mes dernières dataient de noël, ça commençait à faire loin.

Le seul inconvénient, chez moi, c'est que les vacances se déroulent un peu comme pour mes week-end : nourriture à portée de main et grande difficulté à y résister.

Depuis lundi, c'est relâchement total! Zermati serait fière de moi, je mange sans aucune culpabilité. Là où il serait moins fière c'est que j'ai tendance à manger constamment au-delà de ma faim. Je me promets toujours de me réguler dans la journée mais j'ai tendance... à ne pas tenir mes promesses.

Et la semaine prochaine, départ en vacances au bord de mer, ça promet d'être épique!

Pourquoi n'ai-je pas la faculté de me retenir d'aller fourrer mon nez dans le placard ou le frigo! C'est agaçant! Surtout après tant de mois de tentatives de régulation.

Un point positif, tout de même, j'ai abandonné ma balance (la pile m'a lâché, ça m'a aidé). Dans un sens, ça vaut peut-être mieux mais au final, je pense assez bien me stabiliser car mes vêtements me vont tout aussi bien qu'il y a 1 mois. Peut-être même que si je cessais de me remplir autant, je dégonflerais un peu (surtout au niveau du ventre!).

Mon objectif ces prochaines semaines est de me stabiliser et je verrais d'ici septembre, voir octobre à reprendre une régulation plus "stricte" car là, je m'offre un peu trop de liberté!

Bonnes vacances à toutes et profitez des bonnes choses de la vie!

xxx

vendredi 27 juin 2008

ça faisait longtemps que je n'étais pas venue vous rendre visite. J'ai eu beaucoup de boulot! Rien avoir avec la méthode, je n'ai pas perdu pied...

Enfin, un peu quand même, mais ça va beaucoup mieux à présent!

J'ai des moments, comme ça, où tout ne se passe pas comme je le souhaiterais. Toujours quelques bouchées de trop que je n'arrive pas à maîtriser et qui m'embêtent. Et puis, je parviens à redresser la barre durant quelques jours et ça me remotive à fond. Mais il y a toujours cette journée où je lâche prise comme si je ne pouvais pas encore accepter de ne pas me gaver au moins une journée.

Je ne sais pas d'où vient ce besoin de me remplir car je n'en éprouve pas du tout du plaisir à le faire. Après, j'ai mal au ventre, je me sens lourde, mal... que du négatif!
Je me dis que mon cerveau va finir par enregistrer ce mal être et va cesser de m'envoyer ces signaux d'envie de vider le frigo!
Bon ça n'est pas pour tout de suite mais avec le temps, j'espère que je contrôlerai mieux ces crises (car ce sont bien des crises compulsives).

Sinon, je ne vous ai pas raconté ma fameuse séance de massage!

Un pur régal et si vous avez la possibilité d'en faire 1 de temps en temps, foncez! Après on se sent légère, en phase avec soi-même et on reprend goût aux belles choses de la vie!

Je voulais remercier sablogine de ses visites et d'avoir pris de mes nouvelles, ça m'a fait chaud au coeur!

Biz

dimanche 1 juin 2008

Dernier bilan.

Petit bilan pour voir où j'en suis.

Ce matin, pesée du 1er juin et résultat: 56.500 soit -0.200 et ça me convient!
Le but étant bien sûr de retrouver une auto-régulation naturelle et son set-point par la suite et tant qu'il y a un moins, je suis satisfaite!

Je ne courre plus après les pertes rapides car je sais qu'elles ne mènent qu'au fameux yoyo.

Je reconnais de mieux en mieux la satiété. C'est comme si mon cerveau était plus réactif. Par exemple, hier après-midi, au goûter j'ai mangé un petit sandwich au fromage. Au bout de quelques bouchées, mon cerveau a dit stop et je suis parvenue à l'écouter sans problème. C'est une grande victoire pour moi.

Le côté négatif, c'est qu'il m'arrive encore de passer outre mes sensations et de manger au-delà de la faim mais ça va de mieux en mieux.

Je ne m'interdis plus aucun aliment et je parviens à trouver les portions qui me conviennent. Je sens que je suis proche du but et qu'il ne manque que quelques réglages.

Et jeudi, c'est le jour de mon fameux massage! J'ai hâte d'y être!

Bonne semaine à toutes!

vendredi 23 mai 2008

La régularité.

Il m'est encore difficile d'être à mon écoute 24h sur 24! Pourtant ça commence toujours bien, je parviens, à présent à écouter mes sensations 2 ou 3 jours d'affilées. C'est déjà pas mal quand on sait d'où je suis partie!
Mais il faut toujours qu'il y ait un grain de sable qui fiche en l'air la belle machine. Tout se passe bien jusqu'au moment où vlan! je n'y arrive plus et là, il me faut 2 ou 3 jours pour redresser la barre.

Le côté positif : je parviens tout de même à me réguler plusieurs jours d'affilées (même si ça n'est que 2 ou 3) et lorsque je serais plus régulière je pourrais enfin miser sur une perte.

Côté perte, je ne sais pas trop où j'en suis, je ne me pèse plus en ce moment et ça me convient très bien. Je pense que je maintiens mon poids grâce aux quelques jours sans couac. Et je ne peux m'empêcher de me dire que si je ne merdais pas les jours suivants, ma perte pourrait être significative!

Peut-être, finalement, que c'est encore trop dure pour moi d'être raisonnable sur une semaine. Je tombe toujours dans la digression, c'est plus fort que moi . Mais l'excès fait partie de ma vie!
Je suis excessive en tout! J'aime la vie, la bouffe, les délires... et les lâchages des vendredi-samedi-dimanche font partis de moi!
Suis-je prête à abandonner mes bouffes-plaisir pour perdre quelques kilos. Peut-être pas encore finalement. Il faut que je reconnaisse que j'aime les moments d'insouciances, il faut juste que je les canalise un peu mieux et ce sera à coup sûr tout bénéfice pour moi!

Finalement, je me dis que je ne m'en sors pas si mal! Du lundi au mercredi : je gère bien, c'est déjà un énorme pas puisque auparavant je galèrais chaque jour!

xxxx

jeudi 15 mai 2008


J'ai fait un truc de dingue aujourd'hui, j'ai pris rendez-vous pour un massage corporel! Je ne me serais jamais crue capable d'un truc pareil! Moi qui ai du mal à accepter mon corps et mes rondeurs (même s'il y a de gros progrès, avant, je me haïssais) j'ai franchi le pas.

Je veux enfin prendre conscience de mon corps, de mes formes et du plaisir qu'il peut m'apporter. Je veux connaître le bonheur, une petite heure et oublier l'apesanteur. Ressortir légère et zen!


Depuis 12 ans, je ne suis qu'une maman et j'ai oublié la femme en moi. Maintenant, je veux aussi penser à moi sans culpabiliser. Je sais qu'il y a du boulot, j'ai tellement occulté ce rôle de femme pour n'être qu'une mère et qu'une épouse. Mais je sens qu'il est temps que je franchisse le pas et que je reprenne ma vie en main. La méthode d'auto-régulation m'a ouvert à la vie, l'envie de renaître tel un papillon après avoir été une vilaine chenille. Bon, là c'est un peu ambitieux mais je ne veux plus être obsédée par la minceur, mon poids, ma balance (que j'ai viré au fond du placard pour ne plus être tentée de la sortir). Je sais que ma rédemption ne viendra que par l'acceptation de ce corps avec lequel je vis depuis de longues années. Rien ne sert d'attendre la minceur pour commencer à prendre soin de soi et à s'aimer sinon dans 12 ans, je serais toujours au même point, à attendre que mes enfants n'aient plus besoin de moi.
Je veux renaître maintenant, vivre enfin ma vie, celle d'une femme heureuse et bien dans sa peau! Je ne crois pas que ce soit trop ambitieux : juste un peu d'amour de soi.
Biz

jeudi 8 mai 2008

La révélation.


Cette semaine, j'ai eu une révélation! J'aime le saucisson!
ça a été une véritable surprise tant je m'étais persuadée que je détestais cela.
Lors de mes périodes de régime, c'était ma seule satisfaction : je parvenais à éliminer le saucisson de mon alimentation sans aucun effort puisque je ne l'aimais pas!
Et puis, en début de semaine, en coupant une rondelle pour mon fils, je me suis surprise à en goûter mais sans aucune conviction et j'ai aimé!
Je n'en étais pas tout à fait sûre alors j'ai dû m'y replonger une seconde fois, histoire de m'assurer que mon palais ne m'avait pas trompé! Et pour la 2e fois, j'y ai pris du plaisir.
Alors bien sûr ma 1ère rencontre avec le saucisson c'est un peu terminé en excès mais depuis j'en mange 2 ou 3 rondelles (selon la taille) midi et soir et ça se passe de mieux en mieux.
Je vais enfin pouvoir profiter du choix des étalages car en France, c'est un peu comme le camembert, il y en a de toute sorte!

La mémoire dans la peau.

En lisant le blog "courrier" de vertige (anti-régime), j'ai réfléchi à cette question : "doit-on faire un régime avant de commencer l'anti-régime?".

J'ai déjà posté une réponse hier soir. Et cette question m'a faite réfléchir plus longuement. J'en suis venue à être persuadée que le corps a une mémoire.
Il se souvient de toutes les maltraitances qu'on lui a infligé lors de tous ces régimes imbéciles. Sinon, il lâcherait du lest dès qu'on diminuerait les quantités alors qu'au contraire, il continue pendant plusieurs mois à stocker en prévision d'éventuelles famines.
Car il a perdu toute confiance en nous et on peut le comprendre, vu qu'au 1er rayon de soleil, on se précipite sur ces fichues magasines féminins pour y trouver le dernier régime en date!

Le dernier régime car si l'on suit celui de l'année dernière qui nous a fait perdre 2 kg en 2 mois et non en 2 semaines, il ne se laissera pas faire (il nous connaît bien!!) et n'en abandonnera qu'1 seul, cette fois-ci.
Donc, comme nous sommes plus intelligente que lui (du moins, c'est ce que nous croyons), on change à chaque de saison de méthode pour le prendre au dépourvu!

Mais n'avez-vous pas remarqué que c'est toujours lui qui a le dernier mot!! Lorsque vous êtes enfin bien dans vos fringues, après vous êtes frustrée durant des semaines entières, il réveille son fameux appétit et vous voilà prise de fringale et vous reprenez illico presto tout les kilos que vous avez si difficilement et douloureusement perdu, avec, même, un petit cadeau en plus!

Alors cessons de prendre notre corps pour un demeuré! C'est toujours lui qui gagne!

Prenons-le à contre-pied : changeons de tactique et cajolons enfin celui avec qui nous allons devoir cohabiter jusqu'à la fin de nos jour!
Pourquoi lui faire la guerre et le maltraiter, le faire souffrir, l'affamer alors qu'il est notre meilleur allié!
Seriez-vous gentille avec votre tortionnaire? Ou passeriez-vous votre temps à le combattre?

Cessons enfin toutes ces idées belliqueuses et laissons-le nous guider. Lui seul connaît nos besoins. Faisons-lui entièrement confiance et il nous le rendra bien!

mercredi 7 mai 2008

En lisant les messages d'un site consacré à zermati, je me suis rendue compte que la plupart des filles suivaient la méthode comme un régime. Elles parlent de leur poids et de leur prise ou perte à chaque ligne. Elles prient pour perdre quelques kilos en 1 ou 2 semaines (à part un régime, quelle méthode pourrait accomplir cet exploit) et espèrent au fond d'elles-même que le miracle existe : perdre du poids en mangeant de tout!

Je crois que la question est plus complexe. Je reste persuadée que notre façon de manger est étroitement liée à notre passé, notre histoire et que, même, si on naît tous régulateur, avec les années, notre comportement change.

Par exemple, en ce qui me concerne, ma mère n'a jamais su me dire je t'aime et elle me le montrait (son amour) en cuisinant des gâteaux, crêpes...tout ce que les enfants aiment.
Si elle avait réussi à me dire je t'aime par des mots et non de la nourriture, je n'aurais certainement pas cet attachement pour la cuisine et surtout les gâteaux et autres mets sucrés.

Lorsque nous tombions, elle ne savait pas nous consoler par des câlins, elle nous donnait une friandise et aujourd'hui, lorsque mon coeur souffre, je ne sais le regonfler qu'avec une bonne glace bien crémeuse.

Notre alimentation est liée à notre histoire et tant qu'on ne fera pas la démarche du souvenir et de la libération, on aura beau tenter zermati, on ne sortira pas de la restriction. Ou alors, un temps et au 1er problème, on s'effondrera et les kilos reviendront aussi vite.

Et non, zermati n'est pas un régime et si vous partez du principe qu'il vous fera maigrir sans effort, vous faites fausse route car le jour où vous délogerez les monstres de votre placard, il vous faudra beaucoup de courage pour les affronter et c'est seulement à ce moment-là que vous vous libérerez de l'emprise de la nourriture. Sans cela, vous vous battrez toute votre vie contre des moulins à vent!

Overdose de gras.

Le week-end dernier, j'ai fait une overdose de gras : barbecue (poitrine de porc, côtelettes...) + pommes de terre sautées, gâteaux à la crème... bref que des bonnes choses qui m'ont pesé sur l'estomac durant 2 jours : résultat je me suis jetée sur les légumes et le poisson, chose qui ne m'étais pas arrivée depuis longtemps!

Je dois dire que ça fait quelques semaines que je me régule correctement et je crois que mon corps avait oublié mes anciennes orgies de gras et de sucré et il n'a pas supporté ce retour en arrière.

Comme quoi, tout excès est néfaste et il vaut mieux apprendre à s'écouter (à mi-repas, je me sentais déjà trop lourde mais j'ai poursuivi en me forçant).
Je suis tout de même heureuse d'être capable de reprendre ma régulation sans même penser faire une diète draconienne pour effacer cet excès.
Et tout en laissant mon organisme me guider vers ce qui le tentait, j'ai ainsi réussi à "soigner" mon estomac sans pour autant me frustrer.

Laissons nous guider et tout se passera bien!

mardi 29 avril 2008

La boulimie, cette maladie!

Comment se fait-il qu'à un moment donné dans la journée, alors que tout paraissait normal, une série d'images de nourriture nous traverse l'esprit et nous amène à nous jeter sur la nourriture sans raison, à part peut-être celle de se punir! Mais de quoi? C'est le mystère complet!

Je fais partie de celles qui connaissent la boulimie mais sans se faire vomir.

Jusqu'à maintenant, j'en ai eu honte. Je l'ai caché à mes proches, à mon mari, mes parents, mes amis.
Mais à présent, je me considère comme une personne malade et je prends soin de moi. Je fais un travail de déculpabilisation et d'acceptation de cet état. Pourtant je l'ai nié si longtemps que c'est comme si je me dédoublais lors des crises et que je me regardais me détruire sans pouvoir réagir.

Aujourd'hui, je prends conscience de mes actes, je les regarde en face et je me sens responsable de cette forme de "suicide" alimentaire. Lorsque je porte un aliment à ma bouche de façon compulsive, je regarde ma main, prends acte de ce geste et cette "reconnaissance" m'aide à réaliser qu'il ne s'agit pas d'un double dont je ne pourrais pas avoir le contrôle mais de moi. Car c'est moi seule qui agit et moi seule qui peut arrêter ces crises.

Depuis quelques temps, je compulse moins, je suis plus "gentille" avec moi-même mais aussi plus indulgente face à mes erreurs, mes défauts, mes ratés... et cela m'aide beaucoup à progresser et à espacer ces moments difficiles que j'apprends à mépriser et qui me rebute de plus en plus!

lundi 28 avril 2008

Mon vélo.

J'ai franchi le pas : je me suis achetée un vélo d'appartement.
ça faisait plusieurs années que je rêvais d'un vélo sur lequel je pourrais m'asseoir et m'adonner (sans trop d'efforts) à une petite heure d'activité physique. Jusqu'à maintenant, je m'étais trouver toutes sortes d'excuses pour y échapper. Bon, tu le veux oui ou non ton fichu vélo!!!!

Et la réponse, samedi, fut oui! Car enfin, je savais que je n'allais pas monter en enfer!

C'est aussi pour cela que j'ai choisi le 1er prix, histoire de ne pas me mettre la pression et devoir le rentabiliser en y grimpant 1h par jour!

J'ai choisi de me faire plaisir et donc d'en faire qu'avec plaisir quand l'envie, la vraie, pas celle qui nous fait espérer perdre 100 calories, se fera ressentir.

Finalement, le sport, s'est agréable (surtout pour une non sportive comme moi!) s'il est pratiqué avec envie, avec amour!

Mon objectif, vous l'aurez donc compris, n'est pas de fondre mais d'améliorer un peu mon endurance et de prendre du bon temps. De toute manière, je ne souhaite pas perdre grâce au vélo car je ne veux pas, le jour où je n'aurais plus de grimper dessus, reprendre ce qu'il m'a permis de perdre!

mercredi 23 avril 2008

L'origine.

Ce soir, j'ai lu le témoignage d'une femme boulimique. Je l'ai trouvé bouleversante et très juste dans ses mots. Elle m'a donné à réfléchir sur mon passé.

Mon histoire est jonchée de périodes douloureuses voir extrêmement douloureuses mais si je songe à mon enfance, les images sont beaucoup plus floues.
Je ne vois pas mes parents à table, par exemple. Je ne me souviens pas de leur comportement alimentaire. C'est le vide total.

Je serais incapable de dire si ma mère se restreignait et si je reproduis inconsciemment son schéma. Je sais qu'à présent elle est dans la restriction totale, elle s'astreint à une discipline de fer alors qu'elle est loin d'être forte.

De son côté mon père est en surpoids. Il commence un régime chaque semaine mais craque le lendemain. Je crois que c'est un épicurien qui refuse de se l'avouer. Il prend plaisir à manger mais en exclue les conséquences.

Son histoire, c'est la mienne : une suite perpétuelle de yoyo! Des pertes euphoriques suivies de reprises déprimantes!

Je n'ai que très peu de souvenirs de mon enfance et je me demande si je n'occulte pas des moments douloureux. J'ai "éludé" cette partie de ma vie pour ne pas en souffrir. Et il me faut faire un effort de mémoire pour sortir une image de ce trou noir, incompréhensible à mes yeux.

Ma vie a commencé le jour où je suis partie de chez moi, à 18 ans. Et mes prises de poids le jour où j'ai compris que le néant m'angoissait. La peur du lendemain, du vide, de la solitude...
Je me suis sentie abandonnée par mes parents (surtout ma mère) qui ne m'ont pas empêché de partir alors que je crevais d'envie qu'ils me retiennent et me disent que ma vie était auprès d'eux, et que je pourrais prendre mon envol lorsque ma situation matérielle serait assise.

Qu'ils me crient leur amour et leur attachement pour moi.
Qu'ils me crient leur peur du vide et de se retrouver seule sans enfant.
Qu'ils me crient leur bonheur de m'avoir mise au monde.

Mais rien de tout cela n'est arrivé, ils m'ont lassé m'éloigner sans réagir, sans émotions. Et c'est le plus douloureux. ça vous vrille les tripes et même aujourd'hui j'en crève et je me remplis de tout cet amour que je n'ai pas reçu en mangeant! Le terme "manger ses émotions" n'a jamais été aussi juste!

Je sais que je n'étais pas une enfant désirée. J'étais la 3e, la "non désirée", l'accident!
L'accident qui bouffe pour qu'on la voit enfin et qu'on s'occupe d'elle!
La protection par la nourriture a été un réflexe instinctif de survi. Des couches de graisse pour préserver cette étincelle de vie : l'espoir qu'on pose enfin un regard aimant et maternel sur moi.

Toute cette débauche de nourriture pour rien!
Ma relation avec mes parents n'a pas évolué. Elle s'est figée dans le temps. Et tous ces reproches tapis comme une bête monstrueuse au fond de moi et qui gonflent sous mes crises compulsives.
Peut-être ne connaitrais-je la paix, alimentairement parlant, que le jour où je parviendrais à faire la paix avec eux. Car je sais que mes compulsions sont plus profondes qu'un simple problème de restriction.

La pardon...il faut que j'y songe. Il faut que je sois suffisamment adulte et sereine pour y parvenir naturellement, sans arrières pensées.
Car qu'y a-t-il de pire que les mensonges? Surtout si l'on en a souffert toute son enfance.

La route est encore longue... mais j'ai envie de parvenir au bout du chemin, même si ça doit être seule, sans l'amour de mes parents.

Depuis quelques semaines, nous sommes envahis de messages publicitaires du ministère de la santé : "pour être en bonne santé, mangez léger, moins gras et moins sucré! S'il y a bien une chose qui m'horripile c'est le discours bien-pensant de nos politiques qui veulent nous dicter notre conduite.


Et notre ministre de la santé, madame Roselyne Bachelot se sentant l'âme d'un robin des bois de la malbouffe nous en fait baver avec ses méthodes soit-disant sensées faire reculer l'obésité en France.

Excuse-moi, Roselyne, mais s'il y a bien quelqu'un qui ne devrait pas nous dire quoi mettre dans notre assiette, c'est bien toi!

Et tu devrais, au contraire, prôner la diversité et faire en sorte que chaque citoyen réussisse à s'accepter et se plaire quelque soit son tour de taille.


Comment peut-on nous servir cette soupe de préjugés alors que l'on sait depuis longtemps que le soit-disant "équilibre alimentaire" est le pire régime qui soit!

Comment peut-on encore tenir ce discours : mangez 5 fruits et légumes par jour! Parce que vu le prix des fruits et des légumes, c'est sûr, va falloir y aller côté heures supp!


Alors, cessez de nous culpabiliser, cessez de nous diriger comme si nous étions des enfants et ouvrez votre esprit à ce qui marche vraiment : l'auto-régulation!

Ne parlez plus de calories mais de faim et satiété! Ce sera plus intelligent et ça aidera bien mieux ceux qui souffrent des régimes et du fichu yoyo!


A bon entendeur...

lundi 21 avril 2008

A la recherche de l'authentique.

Ce matin, j'ai ressorti ma machine à pain (vestige du régime seignalet que j'avais entrepris il y a 2 ans maintenant!). J'avais envie d'authentique. Et qu'y a-t-il de plus authentique que de faire son pain soi-même?
J'ai ressorti du placard mes farines (je les avais acheté récemment, sachant que j'allais bientôt m'y remettre) : farine de seigle, de quinoa et de riz auxquelles j'ajoute (et c'est ce qui fait toute la différence) des graines de courge, de lin et de tournesol. Suffisamment pour que le pain en soit truffé jusqu'à la dernière miette.
Un vrai régal.
Ce midi, je l'ai savouré avec ma purée de pomme-vanille, une pure merveille.

J'avais déjà passé mon week-end devant les fourneaux (quand il pleut, ça occupe) et cela avait finalement réveillé mon envie d'authentique.

Samedi matin, j'étais allée faire un tour dans ma librairie préférée, histoire de trouver un livre sur les légumineuses et graines à germer (je viens d'investir dans un germoir, pour tenter l'expérience). J'ai finalement jeté mon dévolu sur un bouquin de recettes végétariennes très intéressantes, bien plus que les livres de recettes de légumes trop basiques.

J'ai ainsi cuisiné une terrine de poisson sur lit de quinoa et croûte de : poivrons-oignons-tomate. Le tout servi avec une crème de lait de coco-épices à colombo. Un pure délice! D'ailleurs ce midi, en mangeant les restes, j'ai "saucé" mon assiette avec mon pain fait maison et le mariage avec la crème était une merveille.
J'ai aussi préparé une soupe de tagliatelles au quinoa-carottes et poireaux, accompagnée de pain pita.
Le problème, c'est que dès qu'on touche du doigt le paradis, on a du mal à redescendre sur terre!

samedi 19 avril 2008

Cure de désintox.



ça y est! je snobe ma superbe machine!

Depuis quelques temps j'ai cessé de me peser le soir! C'était totalement idiot et cela ne m'aidait pas vraiment à me désintoxiquer.

Mais j'avais beau m'avouer la "débilité" de la chose, j'y revenais chaque soir avec empressement. Et puis, un soir, j'ai oublié et le lendemain je n'en avais plus envie et maintenant, je n'y pense même plus. Et le plus beau c'est que j'apprécie de ne plus me peser! C'est comme si j'avais retrouvé ma liberté et mon comportement alimentaire y gagne puisque je n'ai plus peur de manger trop et de me réguler sur les jours suivants.

Je viens de me défaire de l'une de mes chaînes que je me trimbalais depuis des années. Reste encore à me défaire de mes autres chaînes : la nourriture-réconfort (j'ai tendance à "bouffer" mes émotions), la nourriture "fast-food", surtout le midi, je mange vite et trop, sans être regardante sur la qualité et surtout sans trop écouter mes besoins (j'ai peu de temps avant de repartir au boulot). Mais je ne désespère pas! Qui aurait pu croire qu'un jour je parviendrais à passer plusieurs semaines sans me peser! Pas moi en tout cas! Comme quoi, les choses évoluent dans le bon sens, il faut juste être patiente!

Voilà une nouvelle pierre posée à mon édifice de l'auto-régulation naturelle!

vendredi 18 avril 2008

Ma journée shopping.

Qu'y a-t-il de plus agréable que de faire les boutiques quand on commence (je ne suis pas totalement guérie non plus!) à s'accepter, voir même à apprécier son corps dodu (j'avoue, je ne suis pas vraiment obèse, ça aide.)

L'envie de me faire plaisir, de m'occuper de moi m'a porté jusqu'à ma boutique préférée. La collection printemps-été est tout simplement à croquer et je repère déjà quelques pantalons qui me plaisent vraiment. J'en choisis 3 pour commencer, sure qu'il y en aura bien un qui me siéra comme un gant.
J'enfile le 1er, sure de moi, il peine à passer les cuisses mais j'y arrive à force de tortillement. C'est un 38, visiblement trop juste (Oh! misère, aurais-je grossi?). Je m'en fiche, de toute manière c'était celui que j'appréciais le moins. Le 2e, je l'enfile plus aisément (toujours du 38) mais je le trouve trop "près du corps". Le 3e, toujours un 38, me va... plutôt pas mal et serait même un chouilla trop grand (ça tombe bien, c'est celui qui me fait craquer!). Je me rhabille vite fait pour aller m'essayer un 36! On ne sait jamais, il est peut-être plus seyant que le 38, un poil trop grand (ce qui me ravit et me fait oublier dare-dare que les 2 premiers étaient trop justes).
Aïe, pas de bol, pas de 36 en rayon, ni en stock! Décidément, je suis poissarde!
Je retourne en cabine, je renfile mon 38 et j'ai beau me scruter sous tous les angles, j'ai peur qu'il ne me soit trop grand dans moins 1 kilo!

Et voilà, la chose est dite! Pour une nana qui travaille au quotidien son acceptation de soi, je persiste à vouloir descendre d'un fichu kilo!
Est-ce vraiment ce misérable kilo qui changera ma vie? Je n'en suis pas si sure mais à 40 € le pantalon, je préfère m'abstenir (j'y reviendrais peut-être dans 1 ou 2 mois)!

Bon, je sors bredouille de ma boutique préférée mais avec l'ambition de réfléchir à ce qui vient de se passer : l'envie toujours présente de maigrir. Je sais qu'elle finira par passer, j'y crois encore!!!!

mercredi 16 avril 2008

Faim/satiété; plaisir/envie!

On ne peut pas opposer la faim/satiété, au plaisir/envie de manger.

Pourquoi certaines d'entre nous font des crises compulsives et continuent à avoir le sentiment d'être au régime même en suivant la méthode anti-régime?

Si l'on a faim de chocolat et que l'on mange un yaourt, la satiété sera peut-être là mais l'envie de chocolat demeurera. Et il y a de grandes chances pour qu'une crise compulsive (ruée sur le chocolat) survienne avant la fin de la journée.

Et si l'envie de manger (et non la faim) nous amène à prendre du plaisir en mangeant un met que l'on aime; cela va-t-il nous mener vers une crise compulsive ou au contraire nous apaiser?
Et oui, cela va apaiser nos sens. Et au repas suivant, nos envies iront naturellement vers des plats plus légers et de moindre quantité que ce qui était prévu.

On n'est jamais perdant à se faire plaisir du moment qu'il n'y a pas de culpabilité.

On ne doit pas se sentir obligée d'être une élève modèle et respecter sa faim/satiété à la lettre! On peut aussi assouvir ses envies sans conséquences, pour peu qu'on respecte sa régulation et qu'on patiente d'avoir de nouveau faim pour re-manger.

Alors faites-vous plaisir sans arrière pensée!

jeudi 10 avril 2008

Le romantisme dans l'assiette.

Aujourd'hui, j'ai envie d'être positive! De voir la vie en rose. Et quoi de mieux que de vous parler de gastronomie!

On ne naît pas gastronome (bon, peut-être pour certains), on le devient. Et on peut passer de la malbouffe à la "bonne" bouffe sans transition. Il suffit juste de vouloir redécouvrir la vie. La vraie vie : celle des papilles.

Qu'y a-t-il de plus agréable qu'un dîner en tête à tête? Une table joliment décorée, quelques bougies, de belles assiettes baroques (oui, dans ces moments de félicités, inutile de gâcher l'ambiance en sortant la vaisselle de tous les jours, on joue dans la cour des grands, on fait dans le grandiose) et quelques mets goûteux et judicieusement assortis.

J'adore préparer des plats à la fois esthétiques et un vrai régal pour le palais le plus exigeant. Je m'éclate bien plus dans ces préparations occasionnelles que dans la cuisine du quotidien. Tout le monde sait que le quotidien est un véritable tue-mouche et les repas ne font pas exceptions!
Il nous faut du changement, de l'émerveillement, des palpitations et rien n'est plus simple que d'atteindre le nirvana à table. Fermez les yeux et imaginez votre plat idéal, humez ces bonnes odeurs d'épices, n'êtes-vous pas parti loin de chez vous au coeur du paradis terrestre?

Et les desserts! Quel pur bonheur! Une simple mousse au chocolat rehaussée de quelques framboises. Un macaron à la crème de pistache ou au caramel et beurre salé (mes préférés). Des fraises bien rouges et goûteuses. Il est si aisée de satisfaire les becs sucrés.

Soyons romantique, dans notre vie et notre assiette! La vie n'est-elle pas plus belle ainsi?

mercredi 2 avril 2008

Un long fleuve...pas si tranquille que ça!

En ce moment, c'est un peu morne plaine. Je ne prends pas mais ne perds pas non plus. Il faut bien admettre que je ne fais pas le moindre effort non plus. Je suis dans un état d'esprit que je rêvais d'avoir depuis quelques semaines... sauf que mon poids ne me convient pas! J'aimerais avoir l'attitude alimentaire actuelle (je ne me pose pas de questions, je mange ce qui me fait envie sans culpabilité, je m'offre quelques extras avec plaisir...) mais avec 4 kilos en moins et me stabiliser à ce poids-là!

Seulement, comme rien n'est jamais simple, ça n'est pas le cas!
Pourtant je fais un gros travail d'acceptation sur moi-même et il y a même des jours où je me trouverai pas si mal que ça! Et lorsque je me retrouve face à un miroir, le 1er choc passé (je m'imagine toujours plus mince dans ma tête que je ne le suis en vraie), je me dis qu'il y a pire et j'apprends à m'apprécier.

Ce serait simple s'il n'y avait pas ces jours noirs où je ne me supporte plus, où je rêve de retrouver mon corps d'avant avec mes 48 petits kilos (même 52 me satisferait!), où j'ai beau me dire que je suis belle, ça sonne faux...

Pourquoi faut-il qu'on se complique toujours la vie!

Finalement, c'est lorsque je ne suis pas satisfaite de ma vie que je me dénigre alors que les jours positifs, je m'accepte totalement.
Et en ce moment, je manque d'entrain, je suis négative, je m'ennuie et je mange de tout, sans arrière pensée car je m'en fiche! je m'en fiche de grossir.
Pourtant, chaque matin, je me lève, remontée comme une pendule, prête à soulever des montagnes et les heures passant, je me rends compte qu'il n'y a rien d'excitant dans ma vie, que mon job est rébarbatif (quoique, parfois il y a de l'action et ça fait du bien mais la plupart du temps, il n'y a que du boulot pour 1 personne...et on est 2!).

Dans ma vie privée, pas de rayons de soleil, pas de surprise, que du quotidien extrêmement répétitif et pas très engageant.
Je sens que l'évolution de ma vie fera évoluer mon auto-régulation dans le bon sens. Mais si je dois attendre qu'un miracle se pointe devant chez moi, c'est pas gagné! Même si je peux être une fille hyper patiente!

Allez, promis, le prochain message sera beaucoup plus positif!

mercredi 26 mars 2008

L'importance du petit-déjeuner!

Tout le monde connaît l'expression : le matin, mangez comme un roi, le midi comme un prince et le soir comme un pauvre.

Et c'est vrai que le petit-déjeuner est primordial. Pour plusieurs raisons :
-Lorsqu'on sort d'un régime restrictif (ce qui est mon cas), notre organisme n'a plus du tout confiance en nous. Il est devenu extrêmement méfiant. Vous avez voulu le berner durant des mois entiers, lui avez fait connaître la pire des horreurs : la famine! C'est quand même incroyable, dans une société d'abondance alimentaire, de s'affamer pour perdre quelques grammes. Alors, tout bien réfléchi, on comprend mieux qu'il l'ait mauvaise et veuille se venger!

-Si on ne mange pas le matin, on entre dans la "restriction cognitive" et on termine la soirée, le nez dans le pot de nutella. C'est l'effet pervers du "sautage" de petit déjeuner.

Alors, comment éviter que notre corps nous punisse pour nos erreurs passées?

Tout simplement en mangeant le matin!
Alors pour celles qui n'ont jamais faim, c'est la 1ère bouchée la plus difficile, puis au fil des jours, on s'habitue et l'appétit s'affirme.

Il ne faut surtout pas avoir peur de manger. Vous ne maigrirez jamais en "jeûnant" le matin! Tout au contraire, vous risquez de compulser tout au long de la journée et plus encore le soir.

Pour ma part, j'ai donc retrouvé le plaisir de manger le matin, tantôt des tartines beurrées avec de la confiture, tantôt de belles tranches de pain aux noix avec un succulent chèvre frais.
Tous les goûts sont dans la nature, il faut juste laisser aller ses envies, les écouter et les respecter.
Avec l'appétit, est revenue la régulation. Mes journées me paraissent moins longues, je languis moins mes repas, je m'offre des pauses, parfois même vers 11h, juste quelques noisettes ou pistaches, question de patienter sereinement jusqu'à l'heure du repas. Car plus on mange, moins on compulse.
Alors, il n'est bien évidemment pas question de se bâfrer! Je parle là de manger à sa faim, de se laisser guider par son corps et ce qu'il vous dicte. Lui seul connaît les quantités qu'il vous faudra pour être rassasié. Pas vos yeux, ni vos habitudes.
Servez-vous et écoutez-le! Il ne vous restera qu'à vous arrêter quand il vous enverra le signal de satiété.

Cela, j'ai mis du temps à le comprendre et ça n'est qu'avec l'expérience que je l'ai complètement intégré!

Alors, osez tenter l'expérience et votre corps vous le rendra bien!

samedi 22 mars 2008

A 10 kilos du bonheur!

Je viens de terminer le livre de Danielle Bourque : "A 10 kilos du bonheur" et je peux vous dire qu'il a fini de me convaincre que j'employais la bonne méthode.

Ce livre est un véritable plébiscite de l'autorégulation naturelle. L'auteur nous prouve par A+B que se restreindre et se frustrer toute sa vie en suivant des régimes ne menait qu'à l'échec!

Si un jour, l'une de vous lit ce message, je lui recommande vivement de se précipiter dans la 1ère librairie venue et de s'offrir cet hymne à l'amour de soi, de son corps...avec ses rondeurs!

Nous ne serons jamais tous minces et beaux comme dans les films américains! C'est de la pure fiction! Comme il y en a qui sont nés petit ou laid, il y en aura qui devront s'accepter avec leurs rondeurs.
Mais les rondeurs ne sont pas une fatalité! Si depuis, des années, vous vous débattez contre cette société basée sur un modèle esthétique totalement illusoire, vous en serez récompensés et revaloriseraient votre image corporelle en acceptant de lutter contre tout préjugé!

Cessons ces obsessions du poids et de la balance!
Cessons de croire que nous manquons de volonté au moindre écart!
Cessons de prendre le moindre écart pour une rechute et une lutte perdue!
Cessons de nous affamer!
Cessons de martyriser notre corps!

Affichons nos rondeurs avec fierté!
Acceptons nos rondeurs comme nous avons accepté nos défauts physiques (petite taille, nez tordu...).
Libérons-nous définitivement de ces dictatures de la minceur!

Cessons tout régime et réapprenons le plaisir de manger!

Oui, cessons de martyriser notre corps avec ces régimes pervers! Nous y gagnerons bien plus à lui faire confiance! Lui, qui nous supporte depuis la naissance et qui nous connaît bien mieux que tous ces diététiciens qui ne recherchent que le côté financier de notre détresse!

Et je profite de la commémoration de mai 68 pour brandir le poing et crier haut et fort :

-Luttons contre ce fléau moderne qu'est la guerre des kilos!

PS : j'ai finalement décidé de ne plus me peser le soir, je trouvais ma démarche particulièrement sordide. Je vous dirais, honnêtement, si je résiste et si cela m'apporte du soulagement.

vendredi 21 mars 2008

La pesée!!!!

Ce matin, j'ai craqué, je me suis pesée! Verdict après 21 jours de tentative de régulation naturelle : 56.700 soit -0.600!

Alors, certaines pourraient dire que ça n'est pas énorme, voir même (extrêmement) décevant et moi, je vous répondrais : c'est géniaaaaaaaaaaaaal!!!!

Vous vous répondez compte, j'ai perdu du poids en mangeant du cassoulet, de la pizza, des bonnes pommes de terre sautées, du chocolat, des crêpes au nutella... toutes ces bonnes choses dont je m'étais privée durant des mois voir des années.

Alors, sincèrement, je vous laisse vos régimes restrictifs qui vous font certes, perdre 3 kg en 10 jours mais vous en font reprendre 5 kg en 15! Ceux qui ne nous autorisent que de la viande et du poisson en vous interdisant tous les fruits ou qui vous autorisent les fruits mais vous interdisent les féculents!

Là, rien est interdit, tout est autorisé! Je mange quand j'ai faim, j'arrête dès la satiété! Qu'y a-t-il de plus agréables dans la vie?

En tout cas, je suis définitivement conquise par cette méthode même si elle n'est pas la plus facile à appliquer, contrairement à ce que l'on croit. Là, il n'y a pas de limite, pas de barrière, pas de tuteur. On est lâché dans la nature avec pour seule béquille nos sensations (qui ne sont pas toujours évidente à définir!). Nous sommes enfin considérées comme des adultes capable de gérer notre alimentation, nos émotions. On ne nous infantilise plus avec des injonctions, des obligations et surtout des réprimandes (si on a osé mangé 1 minuscule bout de chocolat). Moi j'ai envie d'assumer mes écarts, mes excès et être fière d'y avoir pris du plaisir!

J'ai envie de m'émanciper face à la nourriture et de vivre enfin! VIVRE ENFIN!
Et tant pis pour celles qui continuent de vénérer Mr Régime, celui-là même qui leur gâchera les quelques 20 ou 30 prochaines années!

jeudi 20 mars 2008

S'accepter enfin!

Quand on finit par s'accepter telle que l'on est, la vie s'ouvre devant nous!

Pendant des semaines, j'ai eu beau me dire que mon objectif n'était pas forcément de mincir, je dois avouer que je me suis un peu, beaucoup mentie!

Lorsque je passais devant ma balance tous les matins en l'ignorant ostensiblement mais en crevant d'envie de me jeter dessus, ça n'était pas pour jouer les désintoxiquée du pèse-personne mais par peur de voir mon poids stagner ou pire grimper en flèche (la stagnation, on accepte, mais le +, c'est beaucoup plus difficile à digérer même si on travaille notre zénitude au quotidien!).

Et puis, un jour on réfléchit à toutes ces absurdités (pendant qu'une femme meurt seule de son cancer des sinus! C'est sûr, ce genre d'info te fait redescendre sur terre sans escale!).
Si l'on crève d'envie de se peser tous les matins, c'est forcément qu'on espère avoir perdu donc cela veut dire qu'inconsciemment on se restreint du point de vue alimentaire puisqu'on veut maigrir!
Oui, le mot est lancé : MAIGRIR!

Depuis des semaines, je lis zermati, guevremont et apfeldorfer pour ensuite faire le contraire de ce qu'ils prônent : la nourriture reste un plaisir et elle ne doit rester que ça (et nous maintenir en vie par la même occasion.). Elle ne doit en aucun cas se substituer à d'autres plaisir de la vie, à nos sentiments... Et si en se faisant plaisir à table on perd un peu de poids, tant mieux. Mais si on n'en perd pas, il n'y a pas mort d'homme! On apprend à vivre avec!

Et ça, je l'avais un peu oublié! J'étais repartie en croisade contre les kilos en éludant totalement la notion du plaisir et de l'acceptation (oui, ça va de pair, on ne peut pas se faire plaisir à table lorsqu'on culpabilise à mort!).

Faites l'expérience : un matin, vous vous pesez et vous décidez que votre objectif est de vous stabiliser. Lorsque, la semaine suivante vous monterez sur la balance et remarquerez que vous êtes au même poids, vous serez fière de vous et aurez un sourire de satisfaction scotché au visage toute la journée.
Si au contraire, vous aviez décidé de perdre, ce sera la déception assurée et là, qu'il prenne garde, celui qui osera vous aborder durant la journée.

Bon, vous me direz, le mieux serait de ne pas se peser! C'est sûr! Mais comme on ne fait jamais ce qu'il y a de mieux pour notre bien être, on continue bêtement à monter sur cette fichue machine (de plus en plus belle et sophistiquée! Au point que tu as juste envie d'en avoir une dans ta salle de bain pour le côté fashion!)

Alors, le mieux ne serait-il pas (d'abandonner la balance, oui je sais mais je ne PEUX PAS, du moins pas encore) d'accepter son poids, de le stabiliser durant quelques semaines. De se l'approprier et de vivre en bonne entente au quotidien?
Ce serait déjà un très bon début!

Regardez autour de vous! N'y a-t-il pas des femmes plus rondes que vous? Et qui s'assument! (ou qui font semblant! Oups! j'ai lancé un pavé dans la mare!). Allez, ça n'est pas parce que je suis obsédée par mes kilos que tout le monde l'est!
Je dois prendre de l'assurance, m'imposer avec mon corps et ne plus me justifier!

Je dois parvenir à dire naturellement : mon corps, je l'AIME tel qu'il est! Et peut-être à ce moment-là, me le rendra-t-il bien!

J'avance, j'avance, j'avance...à petits pas mais j'avance quand même!

lundi 17 mars 2008

Quand la colère nous fait manger!

Oui, chez moi la colère me fait manger! C'est la seule chose qui apaise mon irritation et Dieu seul sait à quel point je peux m'irriter pour la moindre peccadille!

J'ai un caractère entier, dans le genre qui n'accepte pas d'être contredit (lorsque je sais pertinemment que ce que je dis est exact et peut être prouvé sur le champs). Je manque d'humour dès qu'on touche aux minorités (je ne supporte pas les blagues racistes). Je m'exaspère dès que je passe 5 minutes sans agir. Les gens vautrés dans leur canapé à longueur de temps m'exaspèrent! Bref! vous l'aurez compris, je suis un peu, beaucoup exigeante envers moi donc envers les autres et je culpabilise grave au bout de quelques minutes d'oisiveté! Non, je ne suis pas une fainéante! Je soupçonne ma mère de m'avoir humilier durant mon enfance à ce sujet!

Donc les raisons sont nombreuses pour qu'une colère (pas très saine, désolée Ségolène) ne m'amène à vider le frigo! Et comme je ne suis pas égoïste dans mes colères, je n'oublie jamais de les reporter sur mon chéri, lequel, bien qu'il me voit me détruire consciencieusement à bouts de saucisson, ne m'apporte aucune aide et m'abandonne dans mes orgies de bouffe, heureux de pouvoir retourner à son canapé et sa fichue télévision!

Car ce qui me met le plus en rogne, c'est de n'avoir aucune aide, aucun soutien de sa part! Parfois, j'en viens à me demander ce qu'il fiche là, à mes côtés, puisqu'il est incapable de me soutenir quand j'en ai le plus besoin! N'avons-nous pas explicitement avoué lors de notre union, que nous nous aimerons pour le meilleur et pour le pire?
Seulement, lui, il n'y a que le meilleur qui l'intéresse! Le pire, il me laisse me débattre avec!

Je suis peut-être injuste mais qu'y a-t-il de plus énervant qu'un homme obtus qui refuse d'admettre que de vider le frigo n'est pas un soucis en soi!
Les hommes sont les grands spécialistes de la politique de l'autruche, moins ils en savent sur nos malheurs, mieux ils se portent! C'en est navrant!

Grrr! Et je suis obligée de venir pianoter sur mon portable pour digérer toute ma colère (et oui, elles pèsent lourds!).
Quelle frustration!

vendredi 14 mars 2008

Et si mincir n'était pas seulement un problème de nourriture?
Et si notre tour de taille était aussi le fruit de nos angoisses, de nos démons?

Les compulsions, nous connaissons toutes cela. Nous avons (pour beaucoup) connu la petite collation de 16h qui se termine en orgie à 20h!!
Quand les sentiments nous envahissent tellement que l'on ne trouve plus aucun remède que celui de se remplir de nourriture!
Quand l'ennui ou la solitude nous étreignent tellement que seul des kilos de sucreries nous aident à ne pas plonger dans la déprime!

Le dégoût de soi, voilà tout ce qui nous reste!

Et comment sortir de cet engrenage? Comment nous défaire de ce fatalisme du : "au point où j'en suis..."
Rien n'est plus difficile que de se regarder droit dans les yeux dans un miroir et de dire non à cette fatalité. De vouloir faire l'effort de s'en sortir! Oui, l'effort, car il est tellement plus aisé de se vautrer dans la bouffe que de soigner son ego atrophié ou de prendre sa vie en main. De renouer avec sa famille, de se faire des amis, de travailler son image, son estime de soi, sa confiance...

C'est grâce à cela que nous guérirons. Grâce à notre personnalité, la notre, pas celle que nos parents espéraient et qu'on cherchaient à atteindre uniquement pour leur faire plaisir!

Lorsque l'on cesse tout régime, la route est longue pour retrouver une vraie régulation naturelle mais elle est encore plus longue pour se retrouver soi-même. Lorsque l'on entame cette démarche, la nécessité et l'envie d'être enfin soi-même est intimement liée.
On réalise que se sentir bien, ça n'est pas forcément être mince, c'est beaucoup plus subtil que cela. Et tellement plus gratifiant!

Ce sentir mince dans sa tête, c'est se réapproprier son corps, se libérer de tout diktat, s'apprécier avec ses rondeurs et ne plus en avoir honte!
S'accepter, c'est le tout 1er pas vers la guérison et le 2e est ainsi plus facile... mais la route est longue, restons motivée et soyons, quoiqu'il advienne fière de nous!

mercredi 12 mars 2008

A la recherche de l'excellence!

Lorsque l'on a choisi l'option de ne plus faire de régime, on se reprend à rêver!
On rêve de toutes ces bonnes choses que l'on va désormais pouvoir déguster, savourer, redécouvrir. Tous ces mets de l'enfance qui nous ont laissé un souvenir délectable.

Alors, pour tout vous avouer, les débuts sont plutôt cahotiques. On se nourrit de chips, hamburger, frites, rillettes, saucisson, gâteaux industriels. Bref! tout ce qui nous a fait baver tout au long de nos périodes de diètes.

C'est au bout de quelques semaines que l'on devient plus pointilleux sur la qualité des aliments, le choix des plats. On se prend à rechercher l'authentique, le petit salé aux lentilles que nous préparait notre maman, les flancs aux oeufs. On choisit les pâtisseries maison plutôt que celles écoeurantes des industriels. Mêmes les légumes se font une place à notre table, petite salade de jeunes pousses d'épinard, parsemée de quelques morceaux de chèvre et de noix, le tout arrosé de quelques gouttes de vinaigre balsamique.
Le plaisir gustatif est de retour et c'est le bonheur absolu!

A suivre...

dimanche 9 mars 2008

Une aide extérieure.

Je voulais vous dire à quel point il est important d'avoir une aide extérieure. Que ce soit votre conjoint, un parent, un ami, c'est essentiel!

Alors, vous l'aurez deviné, si je vous en parle c'est que je souffre d'un déficit énorme à ce niveau.

Et si je vous parlais un peu de mon mari...Si je dois lui reconnaître une qualité, c'est son attitude face aux taches ménagères. Il est aussi à l'aise devant une planche à repasser qu'une machine à laver ou un lave-vaisselle. Il débarrasse la table et vide les poubelles sans ronchonner. Et je crois que pour lui, cela lui donne tous les droits. Il n'a pas à subir mes problèmes, à supporter les chamailleries des enfants... Pourquoi devrait-il supporter mes obsessions (alimentaires, entre autre) puisqu'il se crève déjà à étendre le linge!

Et pour tout vous dire, parfois, je préférerais avoir un macho à la maison mais fin psychologue car partager sa vie avec quelqu'un qui se fiche comme d'une guigne de vos problèmes de bouffe et qui vous conseille, excédé, d'arrêter carrément de bouffer si je veux maigrir, merci pour ce très intelligent conseil!
Tout ce qu'il souhaite, c'est une vie pépère sans soucis et que je cesse enfin de lui gâcher ses week-end avec mes problèmes de bouffe, de boulot, d'appart (trop petit pour nous 5)...

Je ne demande pas grand chose, j'aimerais juste une écoute sans jugement! Juste être reconnue comme une personne qui souffre et qui a besoin d'exprimer cette souffrance, non pas pour emmerder l'autre mais simplement pour se libérer d'un poids. Car s'il n'y avait pas de souffrance derrière ces crises de compulsion, je n'aurais pas besoin de m'en défaire coûte que coûte et je dépenserai très certainement mon énergie autrement.

Et moi dans tout ça... je m'humilie en avalant toute la bouffe que je trouve, en me nourrissant pour combler tout ce vide en moi (et vue la quantité que j'ingurgite, je peux vous dire que c'est un véritable néant, un énorme trou noir). Oui, je parle d'humiliation car j'ai honte, je me déçois, je m'en veux de compenser toutes ces déceptions par de la nourriture.

J'ai encore beaucoup de travail à accomplir avant de retrouver une régulation naturelle. Lorsqu'enfin je saurais remonter la pente, soigner mes blessures (morales, mentales, bref! psychologiques) autrement qu'en me vautrant dans la bouffe, je pourrais enfin savourer ma victoire et pour le moment, elle me paraît encore bien loin...

samedi 8 mars 2008

Les livres qui m'ont sauvé la vie!

Comme le titre l'indique, je voulais vous parler des livres qui m'avaient sauvé la vie! Non, le terme n'est pas trop fort quand on voit dans quel état d'obsession et de désoeuvrement j'étais avant qu'ils (les livres) ne croisent mon chemin!

Je veux bien évidemment parler de "maigrir sans régime" de zermati et "maigrir, c'est dans la tête" d'Apfeldorfer.
2 livres totalement novateurs car pour la 1ère fois, aucun de ces 2 médecins (nutritionniste pour l'un et psy pour l'autre) ne prône de régime ni de restriction! Une 1ère pour moi!

Dans son livre, zermati, explique comment se sortir de la spirale des régimes (inefficace à long terme) et retrouver une régulation naturelle, la seule capable de nous aider à atteindre notre poids génétique, c'est-à-dire, celui qui nous correspond et que nous pourrons maintenir toute notre vie.
C'est un livre hyper positif, qui m'a redonné le sourire et la joie de vivre! Et totalement déculpabilisant!

Quant à celui d'Apfeldorfer, il reprend la même thèse mais y ajoute un côté psychologique essentiel. Pourquoi avons-nous certains blocages? Pourquoi sommes-nous boulimique ou nous réfugions-nous (trop souvent pour ma part) dans la nourriture... Un livre très libérateur qui vous amène à réfléchir sur notre attitude face à la nourriture.

Ces 2 livres réunis m'ont permis de mettre en place une régulation qui s'affirme au fil des jours. Je n'ai plus de compulsion face à certains aliments, j'apprends la satiété et à respecter mes envies et mes besoins.
Que du positif!

Le dernier lu en date est le livre : "mangez" de marie-claude lortie et guylaine guevremont qui reprend les mêmes principes que zermati et apfeldorfer. En y ajoutant les mécanisme de la faim et du métabolisme.
Un livre très détaillé avec des exemples très judicieux.

A lire sans modération!

Mes 2 derniers achats en date : "Comment perdre du poids sans régime" de Mark Barker et "A 10 kilos du bonheur" de danielle Bourque.

Je viendrais vous en parler en temps voulu!

mercredi 5 mars 2008

L'apprentissage de la régulation naturelle.

Dans mes rêves les plus fous, j'avais (osé) imaginer mincir en mangeant tous les aliments que j'affectionnais le plus.
ça m'arrivait souvent, au beau milieu d'une période de diète, d'imaginer me nourrir que de chocolat, frites ou même de spaghettis à la carbonara! Car, je ne sais pas pour vous, mais moi, lorsque j'étais au régime, je ne rêvais que de ce que je n'avais pas le droit de manger, une vraie torture. Et c'est pourquoi, à la fin de chaque beau et merveilleux régime (là, j'ironise, ne vous méprenez pas!) j'avais tendance à me ruer sur la 1ère tablette de chocolat venue et à l'engloutir comme si ma vie (que dis-je, ma survie) en dépendait! Même les gâteaux infâmes des enfants (ceux fourrés avec une pseudo pâte de cacao qu'ils affectionnent tant) y passaient! Cela prouve à quel point j'étais tombée bien bas!
Et c'est pour cela que je n'ai jamais réussi à stabiliser mon poids après tant de semaines d'effort!

J'avoue que j'ai (plus ou moins) suivi pléthore de régimes, de l'hyperprotéinés, le plus infâme niveau goût, au régime TGV de Fricker, le plus affamant. De Dukan, le plus restrictif au régime dissocié, le plus frustrant... et j'en passe et des meilleurs (je ne vous citerai pas les plus débiles).

Et c'est ainsi qu'un jour, je suis tombée sur celui de zermati (là je parle du livre!). Je l'ai lu et relu tellement je n'en croyais pas mes yeux! Cela me paraissait tellement inimaginable qu'il m'a fallu environ 1 an avant de me décider à m'y mettre et à y croire vraiment! J'avoue, cette lenteur d'esprit n'est pas à mon honneur!

Bon, vous l'avez compris, je suis du genre bornée : mon objectif était de perdre du poids mais avec zermati, on ne perd pas de suite, voir au début, on en prend un peu. Ce qui paraît logique vu que l'on accepte de donner à son corps ce qu'on lui a refusé durant des années. Donc sa 1ère réaction est de stocker car il sait pertinemment qu'on ne continuera pas sur cette voie. C'est qu'il commence à bien nous connaître et on ne lui refera plus le coup de la disette!

Alors oui, c'est vrai! au 1er kilo pris, on a une folle envie de ressortir ses sachets hyperprotéinés histoire de tout reperdre vite fait! Et même, parfois on les ressort. Et on finit par les laisser définitivement au placard car on n'en veut plus de cet infâme pitance! Quand on a remit le doigt dans le pot de confiture, on ne peut plus s'en passer!

Et il en faut du temps pour ré-apprendre l'auto-régulation! Pourtant s'il y a bien une chose que nous possédons tous à la naissance, sans discrimination, c'est bien l'auto-régulation.
Seulement, une fois que l'on a mis le doigt dans l'engrenage des régimes et qu'on a bien torturé notre esprit et notre corps, on se retrouve tels des infirmes face à des sensations qui ne veulent plus rien dire du tout!
La faim? celle-là, je la connais mais j'avoue que je ne la respecte pas beaucoup!
La satiété? Heu... en théorie, ce doit être quand on a plus faim mais dans la pratique, je crois que la mienne n'existe plus, en tout cas, je ne la trouve pas!
La fausse faim? Quand on mange par ennui, désarroi, pour combler un vide? C'est ça? Mais on fait comment pour ne pas se jeter sur la nourriture au 1er coup de blues?

Bref! Il s'agit bien de tout un apprentissage à revoir.

Et comme je l'ai dit, ça commence par une vraie écoute de soi! Les débuts sont un peu cahotiques. On tâtonne, on hésite, on se trompe et on repart! Car pour la 1ère fois, on ne recherche pas la perfection. Un régime est une suite de règles à ne surtout pas transgresser sous peine de voir nos moindres efforts anéantis. Alors qu'ici, on ne recherche qu'à faire renaître nos sensations primitives, rien de plus.

Pour le moment, je m'en sors pas trop mal, j'ai redécouvert la faim et la satiété et je travaille sur mon comportement : je me suis rendue compte que je ne supporte pas la frustration, l'ennui, le vide et que je remplissais tout cela de nourriture.
Mais j'ai tout mon temps pour m'améliorer et je poursuis dans cette voie.

A suivre...

Sport II, le retour.

Je ne suis pas une hyper-physique, ni même une physique tout court!
Pour moi, le sport, c'est plutôt une contrainte, une aberration de la nature!

Et pourtant, depuis quelques mois je m'efforce à suivre un cours de fitness (dans mon village, en cours collectifs et non dans une salle de sport very hype!), mélange de step, cardio et aérobie. Sans oublier les 30 minutes indispensables d'abdos-fessiers. Ce genre d'exercice qui me fait râler du fait que je ne suis pas née le ventre plat et le fessier ferme!

Quand je dis, je m'efforce, je mettrais toutefois un bémol car depuis quelques séances je prends plus de plaisir qu'auparavant. Et ça n'est certainement pas parce que je parviens à suivre les enchaînement de step comme une pro car pour tout vous dire, je galère grave sur les enchaînements! Je le répète depuis des années, je suis une dyslexique du corps, je suis incapable de coordonner mes mouvements et encore moins d'enchaîner mouvements de bras et de jambes dissociés. Dans ces moments-là mon cerveau se déconnecte et je rame (au fond de la salle, c'est plus discret).

Je crois que je commence à prendre du plaisir à ces séances de transpiration car je n'en attends plus aucun objectif!

Je m'explique : avant, je faisais des bonds dans tous les sens, de façon extrêmement consciencieuse, accompagnée de cette cohorte de filles surentraînées et totalement à l'aise (bref! pas rougeaude comme moi!) dans l'espoir de faire fondre ma graisse et de raffermir mon pauvre corps. Ce qui, bien évidemment me démoralisait, car hormis des muscles plus présents au toucher, rien ne transparaissait sous ma couche de graisse.

Alors, me direz-vous, le sport, c'est bon pour la santé, le coeur... oui mais dans mon cas, cela ne concerne qu'1h30 par semaine, de ce fait le bénéfice est plutôt restreint.
Et qu'en dehors de mes séances de shopping, je ne suis pas du genre à enfiler ma tenue de cycliste pour brûler quelques calories, vous pensez bien qu'une débauche d'énergie d'1h30 par semaine ne donne pas de très grands résultats sur la silhouette. La preuve en est : depuis 3 ans que je suis ces cours, les rondes sont toujours rondes et les minces, toujours minces!

Je disais donc en titre : le sport 2, le retour car après 2 semaines d'arrêt (et oui, à cause des vacances scolaires) je suis remontée en piste comme un boxeur remonte sur le ring! Bon, la métaphore est un peu exagérée même si ce matin j'avais vraiment l'impression d'être passée à la moulinette! Et pour une fois depuis longtemps, j'y ai pris du plaisir! Plaisir de me bouger, de me muscler, de repartir les joues en feu et le cheveu en bataille (ça c'est sûr, j'irai jamais draguer après ma séance de gym!). Et vous savez pourquoi? Parce que je n'attends rien d'autre de mon cours que de me défouler, de me vider la tête, de rentrer lessivée et de dormir comme un bébé après avoir pris une douche bien chaude et apprécié un bon repas.

Je refuse désormais de me mettre la pression, je ne cherche plus les résultats, je cherche surtout le bien-être et ça c'est un pas de géant que je viens de réaliser. C'est phénoménal! Car moi, si soucieuse des autres et du qu'en-dira-t-on, j'évolue et j'en suis ravie!

C'est ma nouvelle doctrine zermatienne : faire les choses avant tout pour le plaisir et les résultats suivront forcément en leur temps!

lundi 3 mars 2008

Quand le doute pointe son nez.

Il y a des jours où tout semble si facile, si simple. Dans ces moments-là, je me sens prête à soulever des montagnes, je virevolte entre les entrées, les plats et les desserts sans culpabilité.
J'assume pleinement mes envies de pizzas, de gâteaux et même de chocolat. Je ressens la faim avec justesse, la satiété me paraît d'une évidence naturelle! J'en viens même à me demander pourquoi le monde entier ne se joint pas à moi dans cette méthode tant elle est efficace et incroyablement délectable.
S'affiner en savourant tous les mets que notre beau pays nous offre, qu'y a-t-il de plus agréable?

Et puis, patatras, vient le jour où un minuscule grain sable (une contrariété, un ennui, une fatigue passagère...) vient gripper cette merveilleuse machine et toutes nos belles sensations fondent comme neige au soleil.
Il suffit que je lâche prise quelques minutes et que j'engouffre sans faim un pain au chocolat pour que la culpabilité réapparaisse au galop et que tout ce naturel que j'avais difficilement acquis mais entretenu avec bonheur ne s'envole en un clin d'oeil!

Je reconnais que mes années de régimes m'obsèdent et que le moindre errements alimentaire m'attire vers le fond à la vitesse grand V! Toutes ces années à m'infliger des restrictions à me persuader qu'une part de quiche fait forcément grossir et qu'un poisson vapeur, même mangé sans faim ne pourra que me faire maigrir.
Toutes ces obligations que je me suis imposées durant de nombreuses années : ne pas manger de pain à table, ne pas manger de pain tout court, ne pas mélanger protéine et glucide, ne pas manger de glucide... m'ont détraqué.

Et la peur de ne pas perdre, voir même de prendre un peu est tellement présente que le moindre écart de conduite perturbe cette belle machine.
Et cette fichue balance qui me contrarie...tous les soirs (vu que je ne me pèse plus le matin, pour le moment). J'ai l'impression que toutes les mauvaises ondes se mettent en travers de ma route pour me faire douter!
Douter de tout! Douter de moi, de mon alimentation, de ma volonté...

Je redouble d'efforts en scrutant deux fois plus mes repas, mes collations, en frôlant la restriction à chaque prise alimentaire mais je garde cette petite voix qui m'assure, me certifie que la méthode que j'ai choisi est la bonne. Et que c'est la seule qui m'apportera la régulation naturelle que j'espère.
Heureusement que j'ai foi en Zermati, Guevremont, ces nutritionnistes "visionnaires" qui m'apportent tellement de bonheur au quotidien.

Allez ouste! petite voix insidieuse qui me perturbe avec tes fichus doutes! Peut-être que ce mois-ci je prendrais 1 kilo mais dans les 6 prochains mois, je serais certainement ravie de ma régulation! Et je sais qu'au bout de l'aventure, c'est moi qui aurait le dernier mot...ou la dernière bouchée!

dimanche 2 mars 2008

Plaisir, plaisir, plaisir...

Lorsqu'on souhaite retrouver une auto-régulation naturelle, il est important d'apprécier son alimentation. Celle qui nous attire (pour combler les besoins de notre organisme), qui nous fait saliver.
C'est le bonheur retrouvé, on peut enfin, manger tous ces aliments que l'on adore et dont on s'était privée pour cause de régime!
Le seul "principe" à ne pas transgresser : respecter sa faim et sa satiété!

Pour reconnaître sa faim, rien de plus simple, c'est quelque chose que l'on a bien souvent vécu : gargouillement, pincement de l'estomac, baisse de l'attention... Pour ce qui est de la satiété, la reconnaître est moins évidente. Lorsque le goût s'atténue, que l'envie de manger diminue, il faut redoubler de vigilance, la satiété risque de se pointer à tout moment et la louper peut porter un coup d'arrêt à la perte de poids.

Car oui, on peut perdre du poids en mangeant tous nos plats préférés, c'est même recommandé!
Le but est de retrouver l'entière satisfaction de nos sens lors des repas. Les raisons en sont simples :
-Si l'on ne mange que des aliments dits "amincissants" on risque d'en manger beaucoup sans aucun plaisir et de finir, la tête dans le frigo, à s'empiffrer de chocolat .
-A l'inverse, si l'on choisit des mets que l'on affectionne tout particulièrement, tous nos sens seront satisfaits et nous n'auront aucune raison d'aller visiter le frigo.

Tout cela est une question de bon sens.

N'avez-vous jamais été manger dans un grand restaurant ? Les plats sont superbes et font briller nos yeux, les mets sont succulents et font le plaisir de nos papilles. Le plaisir est au rendez-vous et vous vous régalez sans arrière pensée!

Et suite à cette fabuleuse sortie, avez-vous envie de visiter votre frigo pour y pêcher un carré de chocolat? Non, vous vous délectez de votre superbe repas et tous vos sens sont repus! Ils n'ont plus besoin d'aucun autre aliment!

Et bien, vos repas, au quotidien doivent combler tous vos sens, de la même façon que dans un grand restaurant.
Plus l'on soigne les couverts, la présentation et surtout la qualité des aliments, plus mincir devient une pure partie de plaisir!

Bon appétit!

samedi 1 mars 2008

Régime, régime, régime...

Comment, en 2008, alors que tous les nutritionnistes futuristes (oui les classiques n'en sont pas encore à ce stade) crient haut et fort l'inefficacité des régimes, prescrit-on encore des régimes en tout genre? C'est totalement aberrant et contre-productif!

Il n'y a jamais eu autant d'obèses et autant de régimes!

Hé ho! réveillez-vous! ça ne marche pas!

Tout le monde sait que 95% des personnes reprennent leurs kilos , voir plus, dès l'arrêt de leur diète!
Alors me direz-vous et les 5 autres %! A mon avis, ce sont des menteurs ou des personnes restreintes! Mais que se passera-t-il lorsqu'elles oseront mettre le doigt dans le pot de nutella? Croyez-vous qu'elles vont simplement y goûter, avec délectation? Non, elles vont lui faire la peau à ce fichu pot!

J'aime les paroles de zermati lorsqu'il dit qu'on ne peut pas passer sa vie à éviter toutes les tablettes de chocolat du monde. Il arrivera un jour, où l'une d'elle franchira la porte de votre demeure. Et là, que se passera-t-il? Il y a de grandes chances pour que le mangeur frustré la descende en 15 secondes chrono!

Alors qu'en apprenant la régulation, on apprend à se contenter du nombre de carrés de chocolat nécessaire, c'est à dire, celui qui comblera notre faim.

Car le but du jeu (oui, on peut appeler cela un jeu, tellement il est agréable à pratiquer) est d'écouter ses sensations! J'ai faim, je m'autorise du chocolat (sans qu'il y ait de conséquence sur mes hanches), je n'ai pas faim, j'attends qu'elle revienne pour en profiter pleinement.
Car, n'y a-t-il rien de plus frustrant que de manger un met goûteux sans faim. Il perd automatiquement de sa saveur et ne laisse... qu'un fichu mal de bide.
Alors que, mangé avec faim, il offre, au contraire, tout un panel de saveurs qui nous ravie le palais.

A vous de faire votre choix : soupe au chou, sachets hyperprotéinés, comptage de points ou de calorie...et j'en passe et des meilleurs! ou retour à l'auto-régulation naturelle : qui nous permet de manger de tout tant que c'est avec faim!

Pour ma part, j'ai très vite choisi mon camp!

biz

Oh! la tricheuse!

Comment en suis-je arrivée à mentir sur la fréquence de mes pesées?

Au début, victime des régimes et des pulsions, somme toute, normales qui en découlaient, je n'avais pas honte d'avouer que je me pesais tous les jours matin, midi et soir! (Heu, en fait, je n'avouais que celles du matin, je ne voulais pas passer pour une névrosée, non plus!)
Après tout, j'étais bien capable de harceler mon auditoire avec mon obsession de mes kilos, de mes bourrelets et de mes régimes. Je pouvais donc, sans que ce cela ne choque qui que ce soit, reconnaître que ma pesée matinale m'étais indispensable.

Oui, lorsque je ne me pèse pas, j'en profite pour avaler plus de nourriture que nécessaire (ça n'est pas grave puisque je ne verrai pas les résultats sur la balance). Voilà donc une excellente raison de ne pas me défaire de cette règle Ô combien précieuse des régimeuses.

J'étais donc suspendue au verdict de cette hideuse machine (oui, la mienne est hideuse, c'est un choix personnel, je ne voulais pas non plus la trouver chouette, cette fichue garce!), chaque matin, midi et soir que Dieu faisait!
Et j'avoue que les 3 quarts du temps, la sentence me rendait de méchante humeur et réveillait ce mauvais caractère tapi au plus profond de moi.
Rien de bien positif!

Jusqu'au jour où j'ai croisé la route de zermati (enfin celle de son livre) et qu'une apparition divine m'a ouvert les yeux : moi, la gourmande invétérée, la mordue de fromages en tout genre, la férue de cuisine moderne autant que celle de nos terroirs, l'amoureuse des macarons au caramel et beurre salé... Bref! moi la fine bouche, j'allais enfin pourvoir manger de tout... sans avoir à me peser!

Oui, c'est déconseillé de se peser lors de la phase de démarrage. Je suppute aussitôt qu'une légère prise de poids doit être nécessaire avant de se réguler et enfin de perdre ses kilos en trop.

Mon 1er sentiment est celui d'une liberté retrouvée. Je n'aurais plus à être dépendante de cette satanée machine et ce sera ma 1ère victoire!
Seulement voilà, ce sentiment ne dure que l'espace d'une demi-minute, que dis-je : une demi-seconde! Moi la droguée du pèse-personne, la malade du pesage au gramme près (oui, ma balance est moche mais ultra précise!), comment vais-je réussir à me convaincre de la rencarder au placard! C'est qu'elle m'a coûter un bras la garce, il faut bien la rentabiliser! Et à la maison, à part moi, personne ne monte dessus! Je ne peux pas abandonner un si bel investissement sur un simple coup de tête!

Alors, au début, je décide d'abandonner ma pesée du midi, complètement inutile au demeurant puisque le poids "toute habillée avec ses pompes" ne correspond à rien du tout!
Je garde néanmoins celles du matin et du soir.

Et puis, au fil du temps, je me rends compte que ces pesées me bloquent ma régulation naturelle, me laisse dans un état de restriction cognitive permanent et qu'elles sont décidément bien négatives.

J'arrive, après de longs mois de tentatives infructueuses à me contenter d'une seule pesée par semaine (un véritable crève-coeur) mais m'autorise sournoisement celle du soir sans l'avouer à qui que ce soit!
Alors, il est vrai que la pesée du soir est à double tranchant car l'estimation du poids, supputé, du lendemain (vous voyez comme je me complique la vie inutilement!) est très aléatoire.

Mais bon, je ne désespère pas parvenir à abandonner définitivement toutes pesées pour au moins 1 ou 2 mois! En tout cas, lorsque j'en serai à ce stade, cela voudra dire que j'aurai incroyablement progressé et que je serai sur la voie de la guérison.

Affaire à suivre...

vendredi 29 février 2008

Le plaisir des courses retrouvé!

Qu'y a-t-il de pire que la corvée des courses?

Jusqu'à ce jour béni où je fis la rencontre avec Zermati, faire les courses n'était qu'un abominable supplice.
J'en étais arrivée à esquiver certains rayons regorgeant de mets appétissants car je savais aussi bien que 1+1 font 2 que j'allais saliver bêtement. Pourquoi se faire du mal inutilement?

J'en étais même à choisir comme gâteaux pour mes enfants, ceux que j'affectionnais le moins et dont je pouvais me passer sans trop de frustration.
Dans mon frigo, j'avais mon compartiment attitré avec mes yaourts 0%, (seulement les natures, on ne sait jamais si ceux aux fruits faisaient grossir... même à 0%! avec tout ce qu'on entend dans les médias, ça fait trop peur!), mon pot de fromage blanc, lui aussi à 0%, mes carrés frais à 0%, mon beurre super allégé insipide, bref que de bonnes choses... pour le moral.

Depuis que j'ai entamé la méthode zermati, je ne cherche plus de façon presque innée les rayons à 0% mais uniquement ceux qui combleront nos envies (ma famille et moi : ouf! nous sommes enfin réunis à table!).

Finis les fromages et yaourts insipides et bonjour les crèmes dessert, coulommiers, chèvre... le bon beurre de normandie... tant de bonnes choses, auxquelles j'avais renoncé, et qui, il n'y a pas si longtemps m'auraient fait dresser les cheveux sur la tête!
J'ai retrouvé le goût pour la cuisine traditionnelle française que les étrangers nous envient tant : le boeuf bourguignon, le confit de canard, la choucroute ou autre saucisse aux lentilles, sans oublier le foie gras et le chocolat!

En conclusion, si le Dr zermati m'a réconcilié avec quelque chose, c'est bien celle de faire les courses! et toute la famille en est réjouie!

Biz

Ces régimes, ces châtiments!

Pourquoi nous faisons-nous tant souffrir? Pourquoi tant de haine?

C'est incroyable ce que l'on est capable d'endurer pour perdre 100 misérables grammes. On avale du poisson-courgette alors qu'on rêve d'un bon steak-frite. On arrose notre salade de jus de citron ou de sauce au yaourt alors qu'on rêve d'une bonne vinaigrette à l'huile d'olive. On se contente de yaourt nature à 0% de matière grasse ou de fromage blanc aigre alors qu'on rêve d'une crème glacée ou d'une belle coupe de fruits frais sucrés au rapadura.

Alors, j'ai décidé de réaliser mes rêves! Je passe à l'acte! Je range au placard (ou plutôt vire à la poubelle) mon bocal d'aspartam, mes produits allégés, mes boites de sachets hyperprotéinés...
Et je retrouve le plaisir de faire les courses et de remplir mon placard de bonnes choses pour apaiser ma gourmandise.

Car je suis une vraie gourmande! De celles qui lèchent la cuillère, qui plongent son doigt dans le pot de confiture, qui bondit de joie à la vue d'une superbe tarte aux fraises, qui tombent en pamoison devant des macarons colorés...

Il suffit parfois de peu pour basculer de l'enfer au paradis! Il suffit de tomber par hasard sur le livre qui va vous changer la vie! Et pour moi, ma rédemption est venu de celui du Dr Zermati : "maigrir sans régime"!

Je sortais de 15 ans de frustration alimentaire. Moi, l'incorrigible gourmande, je me pourrissais la vie à ingurgiter des aliments insipides et à m'affamer!

Oui, le plus dur lors des régimes fut de dompter mon appétit, d'écouter sans me plaindre mon ventre crier famine et d'en accepter la douleur!
Je le répète : pourquoi tant de haine! Comment peut-on se détester au point d'en oublier sa propre nature, ses goûts?

Je me suis totalement perdue dans ces régimes aberrants. Je m'en rends compte à présent mais quand on a la tête dans le guidon, on croit qu'il n'y a que cette voie pour maigrir. Car le but ultime est de MAIGRIR. De perdre du gras, tous les bourrelets tant détestés qui nous déforment le corps.

Mais je suis sure et certaine d'avoir choisi la bonne voie, d'avoir trouvé LA méthode qui va m'aider à retrouver mon amour des aliments! Celle des non-régimes, des anti-régimes, celle de la LIBERTE!

Biz

En finir avec les régimes.

Petite présentation rapide. Axelle, 37 ans, mariée, 3 enfants.

Depuis 15 ans, je souffre d'un mal extrêmement répandu qui cause des dommages irrémédiables chez un grand nombre de personnes de la population mondiale, je veux parler de la régimite aiguë! Cette maladie vicieuse qui nous gangrène le corps et l'esprit et nous pourrit la vie.

Comment de pas parler de maladie quand on voit les dégats qu'elle fait sur nous, pauvres humains?

Notre seule erreur a été, lors d'un instant de faiblesse, de vouloir perdre ces quelques misérables kilos qui nous empêchaient d'avoir une silhouette harmonieuse. Et vlan, nous voilà 15 années plus tard à batailler au quotidien pour préserver ces 10 kg supplémentaires avant qu'ils ne deviennent des 20 ou pire des 30!
Car la descente aux enfers n'est pas loin. Il en faut très peu pour basculer dans l'obésité!

Les régimes engendre les régimes. La frustration engendre la frustation. La restriction engendre la restriction!

Alors oui, les régimes marchent! Oui, on perd quelques kilos en se privant! Oui, on retrouve l'espace d'un instant un corps plus mince!
Mais après...?

Après, tous les kilos reviennent. Toute cette haine de notre corps réapparait avant qu'on ai eu le temps d'en profiter un peu. Toute cette frustration que l'on a acumulé durant ces semaines de restriction nous explose en plaine face.

Alors, une bonne fois pour toute, j'ai décidé de non aux régimes! NON à la dictature de la minceur! NON à l'obsession du poids! NON à l'image "irréelle" et "truquée" des canons de la mode! NON à la maigreur!

OUI à la régulation naturelle! OUI à la fin de la restriction cognitive! OUI au plaisir de la table!

La gourmandise n'est plus un vilain défaut, c'est devenue la solution minceur!

C'est pour cela que j'ai décidé de suivre la méthode du dr Zermati. La seule, selon moi, capable de m'aider à retrouver ma joie de vivre et le bonheur de manger!

Début le 1er mars : 57.300 kg