vendredi 14 mars 2008

Et si mincir n'était pas seulement un problème de nourriture?
Et si notre tour de taille était aussi le fruit de nos angoisses, de nos démons?

Les compulsions, nous connaissons toutes cela. Nous avons (pour beaucoup) connu la petite collation de 16h qui se termine en orgie à 20h!!
Quand les sentiments nous envahissent tellement que l'on ne trouve plus aucun remède que celui de se remplir de nourriture!
Quand l'ennui ou la solitude nous étreignent tellement que seul des kilos de sucreries nous aident à ne pas plonger dans la déprime!

Le dégoût de soi, voilà tout ce qui nous reste!

Et comment sortir de cet engrenage? Comment nous défaire de ce fatalisme du : "au point où j'en suis..."
Rien n'est plus difficile que de se regarder droit dans les yeux dans un miroir et de dire non à cette fatalité. De vouloir faire l'effort de s'en sortir! Oui, l'effort, car il est tellement plus aisé de se vautrer dans la bouffe que de soigner son ego atrophié ou de prendre sa vie en main. De renouer avec sa famille, de se faire des amis, de travailler son image, son estime de soi, sa confiance...

C'est grâce à cela que nous guérirons. Grâce à notre personnalité, la notre, pas celle que nos parents espéraient et qu'on cherchaient à atteindre uniquement pour leur faire plaisir!

Lorsque l'on cesse tout régime, la route est longue pour retrouver une vraie régulation naturelle mais elle est encore plus longue pour se retrouver soi-même. Lorsque l'on entame cette démarche, la nécessité et l'envie d'être enfin soi-même est intimement liée.
On réalise que se sentir bien, ça n'est pas forcément être mince, c'est beaucoup plus subtil que cela. Et tellement plus gratifiant!

Ce sentir mince dans sa tête, c'est se réapproprier son corps, se libérer de tout diktat, s'apprécier avec ses rondeurs et ne plus en avoir honte!
S'accepter, c'est le tout 1er pas vers la guérison et le 2e est ainsi plus facile... mais la route est longue, restons motivée et soyons, quoiqu'il advienne fière de nous!

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